کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3022778 | 1182417 | 2013 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLa corticothérapie générale prolongée est à l’origine de nombreux effets indésirables. Si la prévention de l’ostéoporose fait l’objet de recommandations officielles, la prévention des autres effets indésirables n’est pas toujours bien codifiée. Faute d’études interventionnelles, elles relèvent de consensus de cliniciens ou parfois de la simple habitude. Un régime peu calorique et pauvre en hydrate de carbones et la pratique régulière d’une activité physique adaptée paraissent indispensables pour limiter la prise de poids, la lipodystrophie et le risque de diabète. Le soutien régulier par une diététicienne ou un nutritionniste peut être très utile. L’activité physique est aussi destinée à limiter la myopathie cortisonique, dont la prévention est souvent négligée, et à réduire le risque vasculaire. Le régime sans sel n’a aucun effet sur la lipodystrophie et son intérêt pour prévenir l’hypertension artérielle (HTA) n’est pas démontré. Une benzodiazépine est souvent utile et efficace lorsque les symptômes neuropsychiques (anxiété, insomnie, nervosité, hyperactivité, etc.) sont trop gênants. Les corticoïdes n’étant pas ulcérogènes, la prescription de protecteurs gastriques et d’antiulcéreux n’est généralement pas indiquée. Les patients développant une hypokaliémie sont rares. Nous préférons contrôler la kaliémie à un et trois mois de traitement à la prescription systématique de potassium. La corticothérapie est aussi associée à un risque d’événements cardiovasculaires accru. En l’absence d’étude sur le rapport bénéfice–risque, le seuil d’intervention pour la prescription d’une statine est celui recommandé pour la population générale. L’impact de ces médicaments chez les patients traités par corticoïdes n’est pas connu. Aucune mesure ne permet de prévenir l’atrophie cutanée ; en revanche il est fortement recommandé de ne pas utiliser d’adhésifs sur les peaux les plus fragiles, des décollements cutanés importants pouvant survenir. La prévention des infections fait l’objet d’une autre mise au point.
Long-term treatment with glucocorticoids results in many adverse effects. Prevention of osteoporosis is well codified, but prevention of other adverse effects is not. If there is some consensus on the prevention of glucocorticoid-induced adverse events, there are also many habits since interventional studies are lacking. A low caloric and low carbohydrate diet as well as a regular physical training are certainly necessary to avoid lipodystrophy, weight gain and diabetes mellitus. Some patients benefit from the repeated intervention of a dietetic or nutrition specialist. Physical training is often neglected though it is efficacious to limit severity of glucocorticoid-induced myopathy and probably to reduce vascular risk. Low sodium intake has no effect on lipodystrophy and its efficacy to prevent hypertension is doubtful. Benzodiazepines may be useful against anxiety, insomnia and nervousness when these symptoms are cumbersome. Anti-ulcer drugs are generally not indicated because glucocorticoids are not ulcerogenic. Hypokaliemia rarely occurs, so we prefer controlling serum potassium level 1 and 3 months after glucocorticoid initiation rather than systematically prescribe potassium supplementation. Patients on glucocorticoids are at increased risk for cardiovascular events. Due to the lack of studies specific to patients on long-term glucocorticoid therapy, the rules for the prescription of statins are the same as in the general population. There is no known prevention for cutaneous atrophy. However, use of adhesive tape should be strictly avoided when skin atrophy is severe. Prevention of infections is developed elsewhere.
Journal: La Revue de Médecine Interne - Volume 34, Issue 5, May 2013, Pages 279–283