کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3023407 | 1182456 | 2009 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLe lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie auto-immune systémique non spécifique d’organe, caractérisée par une réponse immunitaire anormalement dirigée contre du matériel nucléaire. L’expression de la maladie est très variable d’un patient à un autre et évolue par poussée. Bien que des anomalies touchant les mécanismes impliqués dans l’élimination du matériel nucléaire circulant, des complexes immuns ou encore l’activation lymphocytaire aient été décrites, la physiopathologie de la maladie reste largement méconnue puisque résultant de l’association de facteurs génétiques, épigénétiques et environnementaux (tels que les infections virales). L’immunité innée joue un rôle central dans la physiopathologie de la maladie au travers de l’activation du réseau des cellules dendritiques et de la production incontrôlée de quantité anormalement élevée d’IFN-alpha. Ces dernières sont capables de capturer de grandes quantités de matériel nucléaire et d’activer secondairement lymphocytes T et lymphocytes B auto-réactifs et ainsi induire la production d’auto-anticorps dirigés contre des composants d’origine nucléaire. Bien que le rôle du dépôt de complexes immuns ait été clairement démontré dans la genèse des lésions tissulaires et l’inflammation, des études récentes tendent à montrer que d’autres effecteurs, tels que les lymphocytes T CD8 cytotoxiques peuvent participer, de part leur capacité à migrer vers les tissus inflammatoires, à l’entretien des lésions.L’objet de cette revue n’est pas de proposer une analyse exhaustive de la physiopathologie du lupus mais plutôt de décrire « les grandes lignes qui sous-tendent les mécanismes immunologiques » impliqués dans cette maladie et les outils thérapeutiques dont on dispose ou disposera pour les contrer. Bien qu’ayant fait l’objet de découvertes de tout premier ordre récemment, les aspects génétiques de la maladie ne seront pas abordés ici.
Systemic lupus erythematosus (SLE) is a systemic autoimmune disease with multiorgan involvement characterized by an immune response against nuclear components. SLE patients experience a waxing and waning disease course and exhibit a wide array of clinical manifestations, reflecting the systemic nature of the disease. Environmental triggers such as viruses are likely to act in the context of susceptibility genes, including genes involved in antigen/immune complex clearance, lymphoid signalling, or apoptosis, among several others, explaining why the pathogenesis of this disease remains largely uncovered. The abnormal activation of the innate immunity is central to SLE physiopathology. Dendritic cells activation and unabated secretion of IFN-alpha are the key features of the disease through their involvement in the capture and the presentation of nuclear material to the autoreactive adaptive arm (T and B lymphocytes) leading to the subsequent production of anti-nuclear autoantibodies. In this line, numerous studies have demonstrated the prominent role of immune complexes deposition throughout the body which directly can induce inflammation and tissue damage. However, animal models and recent human studies support the concept that other effector pathways including cytotoxic T-lymphocytes could be involved in SLE pathogenesis through their ability to migrate and/or target specifically different tissues.The aim of this review is not to provide a comprehensive review of the SLE pathophysiology but rather to give an overview of the immunological abnormalities associated to SLE. The treatments that are currently used or that are in development to fight against abnormal immune response in SLE will be detailed. The genetics of SLE is not the scope of this review.
Journal: La Revue de Médecine Interne - Volume 30, Issue 12, Supplement 1, December 2009, Pages H9-H13