کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
3024403 | 1182532 | 2007 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméProposLe développement récent des techniques d'hybridation in situ en fluorescence (FISH) sur cellules interphasiques a rendu possible l'analyse de cellules plasmocytaires non proliférantes. Nous présentons les anomalies cytogénétiques les plus fréquentes dans le myélome et leur impact pronostique.Actualités et points fortsLes principales anomalies cytogénétiques observées sont les translocations impliquant la région 14q32 et en particulier le gène codant pour les chaînes lourdes d'immunoglobulines (IGH) [environ 60 % des patients], l'hyperdiploïdie (50 à 60 % des patients), la délétion du bras long du chromosome 13 (40 à 50 % des patients), les gains de copie du bras long du chromosome 1 (30–40 % des patients) et la délétion du bras court du chromosome 17 (10 %). Certaines de ces anomalies se rencontrent dès le stade préclinique dans les gammapathies monoclonales de signification indéterminée. L'impact pronostique de certaines de ces anomalies chromosomiques est de démonstration récente. Les translocations t(4;14), t(14;16) et la délétion du bras court du chromosome 17 sont associées à un mauvais pronostic avec une survie significativement plus courte. Les patients porteurs d'une de ces anomalies chromosomiques nécessitent un traitement spécifique qui reste à définir.Perspectives et projetsLa recherche des anomalies cytogénétiques au diagnostic est devenue un élément incontournable dans la définition du pronostic, et donc dans la mise en place de la stratégie thérapeutique du myélome multiple.
PurposeRecent development of interphase fluorescence in situ hybridization (FISH) allows analysis on non-proliferant plasma cells. We describe the most frequent genetic abnormalities in multiple myeloma and their prognostic value.Current knowledge and key pointsMost frequent genetic abnormalities are illegitimate rearrangements involving the IGH gene at 14q32 (60% of patients), hyperdiploidy (50 to 60% of patients), chromosome 13 deletion (40 to –50% of patients), chromosome 1q gain (30 to –40% of patients) chromosome 17 deletion (10% of patients). Some of these genetics abnormalities are observed in monoclonal gammopathy of undetermined significance (MGUS) a pre-malignant state. t(4;14) and t(14;16) translocations and chromosome 17 deletion negatively impact the overall survival. Patients with these genomic aberrations should be treated with specific treatment.Future prospects and projectsIdentification of genetic abnormalities is important for evaluation of prognosis and treatment protocol in multiple myeloma.
Journal: La Revue de Médecine Interne - Volume 28, Issue 10, October 2007, Pages 677–681