کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3253588 | 1207132 | 2006 | 9 صفحه PDF | دانلود رایگان |

Au cours des dernières années, le diagnostic d’hyperplasie des cellules C (HCC) est devenu de plus en plus fréquent, en particulier chez des patients présentant une hypercalcitoninémie de découverte fortuite. Cet article a pour but de faire le point sur les mécanismes physiopathologiques impliqués dans l’apparition d’une HCC, en fonction du contexte clinique. Une approche anatomo-clinique permet en effet de distinguer deux entités très différentes : l’HCC néoplasique et l’HCC réactionnelle (ou physiologique). Dans la première, l’HCC survient dans le cadre d’une néoplasie endocrinienne multiple de type II et est en rapport avec la présence d’une mutation germinale activatrice du proto-oncogène RET. L’HCC néoplasique évoluera constamment vers l’apparition d’un carcinome médullaire de la thyroïde (CMT), dans un délai qui est fonction du type de mutation de RET. Il s’agit donc d’un état précancéreux, que certains proposent d’appeler « CMT in situ ». Dans la deuxième, l’HCC est considérée comme secondaire à un stimulus extérieur à la cellule C et son potentiel néoplasique n’est pas démontré. De nombreuses causes d’HCC réactionnelle ont été décrites, telles que les hypercalcémies, l’hyperparathyroïdie, les thyroïdites chroniques lymphocytaires ou la présence d’une tumeur thyroïdienne de souche vésiculaire, mais les mécanismes physiopathologiques impliqués restent obscurs. De plus, il est important de connaître la très grande variabilité interindividuelle de la quantité de cellules C thyroïdiennes chez les sujets sains, et la predominance masculine des HCC « physiologiques » découvertes fortuitement chez des patients présentant une hypercalcitoninémie modérée. Compte tenu de ces derniers éléments, il est en effet possible que certaines des causes d’HCC « réactionnelles » décrites par le passé ne constituent en fait que des associations fortuites. Une confrontation pluridisciplinaire est donc indispensable pour classer précisément les HCC, et pour proposer une prise en charge adaptée à chaque patient.
Routine calcitonin assay programs and recent studies on the natural history of familial medullary thyroid carcinoma (MTC) have greatly added to our understanding of C-cell hyperplasia (CCH) and refined its classification. This article is an update on CCH physiopathology related to clinical presentation. With this combined approach, two types of CCH that differ by their physiological characteristics can be identified: neoplastic CCH and reactive (also called physiological) CCH. Neoplastic CCH is caused by a germline mutation of the RET protooncogene in a multiple endocrine neoplasia type 2 (MEN 2) syndrome. It progresses to MTC following a time line that depends on the RET mutation involved. CCH may actually be a misnomer for a neoplastic condition that some authors have proposed to call ″in situ -MTC″. Reactive CCH is considered to be caused by a stimulus that is external to the C-cell, and its prema-lignant potential is not documented. Many situations such as hypercalcemia, hyperparathyroidy, chronic lymphocytic thyroiditis or follicular tumors have been associated with reactive CCH, the pathogenesis of which remains unclear. But C-cell density in normal patients is subject to important variability, and several studies have demonstrated the dramatic male predominance in physiological CCH when hypercalcitoninemia was a random discovery. These data suggest that a number of conditions which were previously associated with reactive CCH might be purely fortuitous. Our clinical/pathological confrontation contributes to appropriately distinguishing between various CCH types, and in turn to identify the best way of managing patients.
Journal: Annales d'Endocrinologie - Volume 67, Issue 3, June 2006, Pages e1-e9