Dietary Patterns in Adults with Type 2 Diabetes Predict Cardiometabolic Risk Factors

ObjectivesExamining the diets of people living with type 2 diabetes may improve understanding of how diet affects disease progression. We derived dietary patterns in adults living with type 2 diabetes and explored associations among patterns, sociodemographic variables and cardiometabolic risk factors.MethodsDietary patterns were derived from food frequency questionnaires (FFQs) in 196 adults with type 2 diabetes using principal components analysis (PCA). Multilinear regression models were fitted for the differing dietary pattern scores so as to estimate the marginal contribution of each variable explaining variations in diet. Differences in clinical variables across dietary patterns, adjusting for sex, smoking and total energy intake, were assessed.ResultsThree principal components (PCs), or patterns, were identified, explaining 56.5% of the total variance in diet: (PC1) fried foods, cakes and ice cream; (PC2) fish and vegetables; and (PC3) pasta, potatoes and breads. Female sex, current smoker and total energy were significant associated with patterns. Total energy accounted for the greatest amount of variance in each pattern (11.2% for fried foods, cakes and ice cream, 3.89% for fish and vegetables and 9.21% for pasta, potatoes and breads). After adjustment for sex, smoking and total energy, the pasta, potatoes and breads pattern was inversely associated with systolic blood pressure and low-density lipoprotein-cholesterol.ConclusionsOf the 3 distinct diet patterns characterized, the carbohydrate-based pattern was most closely associated with cardiometabolic risk factors. To better understand and improve self-management by people living with type 2 diabetes through dietary modifications, further improvements in measuring and assessing diet using comparable instruments and comparisons with apparently healthy populations is required.

RésuméObjectifsL'étude des régimes alimentaires des personnes vivant avec le diabète de type 2 peut améliorer la compréhension sur la manière dont le régime alimentaire influe sur la progression de la maladie. Nous avons extrait les modèles de consommation alimentaire et exploré les associations entre les modèles, les variables sociodémographiques et les facteurs de risque cardiométabolique.MéthodesNous avons extrait les modèles de consommation alimentaire des questionnaires sur la fréquence de consommation des aliments (QFCA) de 196 adultes souffrant du diabète de type 2 à l'aide de l'analyse en composantes principales (ACP). Nous avons ajusté les modèles de régression multilinéaire aux différents scores des modèles de consommation alimentaire pour estimer la contribution marginale de chaque variable expliquant les variations dans les régimes alimentaires. Nous avons évalué les différences entre les variables cliniques de tous les modèles de consommation alimentaire, l'ajustement sur le sexe, le tabagisme et l'apport énergétique total.RésultatsNous avons déterminé 3 composantes principales (CP), ou modèles, qui expliquent 56,5 % de la variance totale dans les régimes alimentaires : (CP1) aliments frits, gâteaux et crème glacée; (CP2) poisson et légumes; (CP3) pâtes, pommes de terre et pain. Le sexe féminin, le fumeur actuel et l'énergie totale étaient significativement associés aux modèles. L'énergie totale expliquait le plus grand pourcentage de variance de chaque modèle (11,2 % pour les aliments frits, les gâteaux et la crème glacée, 3,89 % pour le poisson et les légumes 9,21 % pour les pâtes, les pommes de terre et le pain). Après l'ajustement sur le sexe, le tabagisme et l'énergie totale, le modèle basé sur les pâtes, les pommes de terre et le pain était inversement associé à la pression artérielle systolique et le cholestérol à lipoprotéines de faible densité.ConclusionsEntre les 3 modèles de consommation alimentaire distincts définis, le modèle basé sur les glucides était le plus étroitement associé aux facteurs de risque cardiométabolique. Pour mieux comprendre et améliorer la prise en charge autonome des modifications alimentaires des personnes vivant avec le diabète de type 2, il est nécessaire d'améliorer davantage les mesures et l'évaluation du régime alimentaire à l'aide d'instruments comparables et de comparaisons avec des populations apparemment en santé.