Effects of 1-year treatment with metformin on metabolic and cardiovascular risk factors in non-diabetic upper-body obese subjects with mild glucose anomalies: A post-hoc analysis of the BIGPRO1 trial

AimMetformin has recently been considered as a possible pharmacological complement to lifestyle measures for preventing type 2 diabetes in high-risk subjects. However, little is known of its effects on metabolic and cardiovascular risk factors in non-diabetic subjects.MethodsThe BIGPRO1 trial was a 1-year multicentre, randomized, double-blind, controlled clinical trial of metformin versus placebo, carried out in the early 1990s, in 457 upper-body obese non-diabetic subjects with no cardiovascular diseases or contraindications to metformin. We compared the changes (1-year minus baseline) in cardiometabolic risk factors between treatment groups in two subsets of trial subjects: those with impaired fasting glucose (IFG) or impaired glucose tolerance (IGT) (n = 101); and those who fulfilled the inclusion criteria of the Diabetes Prevention Program (DPP) (n = 51). Comparisons were adjusted for age and gender.ResultsIn the IFG/IGT subset, significant differences in 1-year changes were observed for systolic blood pressure, which decreased markedly more in the metformin group than in the placebo group (P < 0.003), and for fasting plasma glucose, and total and LDL cholesterol, which decreased slightly in the metformin group, but increased in the placebo group (P < 0.04). Similar results were observed in the subset with DPP criteria. Also, there were no significant differences in 1-year changes for weight, waist-to-hip ratio, 2-h post-load blood glucose, fasting and 2-h post-load insulin, HDL cholesterol, triglycerides and fibrinolytic markers between the two treatment groups.ConclusionIn subjects at high risk of developing diabetes, the use of metformin showed beneficial and no untoward effects on cardiometabolic risk factors.

RésuméObjectifIl a été suggéré récemment que la metformine pourrait venir en complément des mesures hygiénodiététiques pour la prévention du diabète de type 2 chez les sujets à haut risque, mais ses effets sur les facteurs de risque cardiométaboliques chez les non-diabétiques doivent être précisés.MéthodesL’essai randomisé multicentrique en double-insu, BIGPRO1, a été conduit en 1991–1992 chez 457 sujets obèses androïdes non diabétiques pour étudier l’effet à un an de la metformine, versus placebo, sur les facteurs de risque reliés au syndrome métabolique. Nous avons repris les données concernant deux sous-groupes de l’essai « à risque de diabète » : les sujets ayant une hyperglycémie modérée à jeun ou une intolérance au glucose (IFG/IGT) (n = 101), et ceux qui répondaient aux critères d’inclusion du Diabetes Prevention Program (DPP) (n = 51). Les comparaisons entre groupes de traitement ont été ajustées sur l’âge et le sexe.RésultatsDans le sous-groupe IFG/IGT, la pression artérielle systolique s’est davantage abaissée en un an dans le groupe metformine que dans le groupe placebo (P < 0,003). La glycémie à jeun, le cholestérol total et le LDL-cholestérol ont légèrement baissé avec la metformine et ont augmenté dans le groupe placebo (P < 0,04). Des résultats similaires ont été observés dans le sous-groupe DPP. Aucune différence significative entre les deux groupes de traitement n’a été mise en évidence pour l’évolution des autres paramètres étudiés.ConclusionChez des sujets qui peuvent être qualifiés aujourd’hui de « prédiabétiques », la metformine montre quelques effets favorables et aucun effet adverse sur les facteurs de risque cardiométaboliques.