Impact of short-duration lifestyle intervention in collaboration with general practitioners in patients with the metabolic syndrome

AimAs the constantly progressing metabolic syndrome is accompanied by an increased risk of type 2 diabetes and cardiovascular complications, it is essential to take appropriate, non-pharmacological, cost-effective measures immediately after the diagnosis has been made. The purpose of our prospective, non-controlled, 6-month study was to determine the impact of lifestyle interventions involving patients’ behaviour in collaboration with their general practitioners (GPs).MethodsWe recruited 95 patients (46 men and 49 women, aged 45 to 60 years) who presented with the metabolic syndrome. Each patient received a copy of the national French recommendations (PNNS) leaflet, containing guidelines aimed to balance dietary intake and increase daily physical activity. Socioeconomic status was estimated using the EPICES score. Following a less than 1 hour face-to-face interventional session with each patient to present the lifestyle-modification goals, we contacted each patient's GP by phone to advise on measures to reinforce these lifestyle modifications.ResultsThe percentage of patients presenting with the metabolic syndrome decreased by 52.4% after 6 months. Hypertension, triglycerides and waist circumference decreased by 30.5, 29.3 and 22.0%, respectively, in the study patients. Rates of compliance to PNNS goals at the last follow-up versus baseline were: for drinks, 63.0% versus 22.2%; for sweet products, 91.4% versus 49.4%; for fat, 91.4% versus 80.3%; and for increased exercise, 26.9% versus 6.4%.ConclusionShort-term, single lifestyle modifications targeting the metabolic syndrome in collaboration with GPs was effective in decreasing most of the parameters of the syndrome. However, no factors predictive of success were identified.

RésuméLe syndrome métabolique (SM) est en progression constante et s’accompagne d’une augmentation du risque de diabète de type 2 et de complications cardiovasculaires. Il est essentiel de prendre, dès que le diagnostic a été établi, des mesures précoces, adaptées, non pharmacologiques et coût-efficaces.ObjectifL’objectif de cette étude d’intervention prospective non randomisée de six mois était d’évaluer l’impact d’une intervention sur le mode de vie, en collaboration avec les médecins généralistes (MG), sur le comportement des patients.MéthodesNous avons sélectionné 95 patients (46 hommes, 49 femmes) de 45 à 60 ans présentant un syndrome métabolique. Chaque patient a reçu un guide nutritionnel national français (programme national de nutrition et de la santé [PNNS]), incluant des conseils diététiques et des conseils pour majorer l’activité physique. Le niveau socioéconomique a été évalué (score Epices). Au cours d’un entretien individuel de moins d’une heure, les objectifs de modification de mode de vie ont été exposés et le médecin généraliste de chaque patient a été contacté par téléphone pour l’informer du diagnostic et l’inciter à renforcer les conseils de modifications du mode de vie.RésultatsÀ six mois, le pourcentage de patients présentant un syndrome métabolique a diminué de 52,4 %. L’hypertension, l’hypertriglycéridémie et le tour de taille ont régressé respectivement de 30,5, 29,3 et 22 %. L’adhérence aux recommandations diététiques était meilleure pour les boissons (63,0 % vs 22,2 %), les produits sucrés (91,4 % vs 49,4 %) et les produits gras (91,4 % vs 80,3 %), avec une augmentation de l’activité physique (26,9 % des personnes vs 6,4 % à l’inclusion).ConclusionCette étude d’intervention simple et de courte durée de modifications du mode de vie en collaboration avec les MG a permis une amélioration de la plupart des paramètres du syndrome métabolique. Aucun facteur pronostique de la réussite n’a été identifié.