Q fever in the Netherlands – 2007–2010: What we learned from the largest outbreak ever

Q fever is a zoonosis caused by Coxiella burnetii with a presentation ranging from asymptomatic seroconversion to possibly fatal chronic Q fever. The Netherlands faced an exceptionally large outbreak of Q fever from 2007 to 2010: 4026 human cases were notified, which makes it the largest Q fever outbreak ever reported. This outbreak, because of its size, allowed collecting a wide range of information on the natural history of Q fever, as well as on its transmission and clinical presentation. It also posed unprecedented public healthcare problems, especially for the concomitant management of the epizootic by veterinarian authorities and public health authorities, but also for the management of transmission risk related to blood donation. The need for cost efficient measures emerged rapidly because of the great number of infected individuals or at risk of infection, with a need for guidance on follow-up of acute Q fever patients, screening of pregnant women, or implementation of diagnostic algorithms. The acute outbreak was controlled by drastic veterinarian measures but chronic Q fever will remain a problem for the coming years.

RésuméLa fièvre Q est une zoonose due à Coxiella burnetii dont l’expression clinique va de la séroconversion asymptomatique à la fièvre Q chronique qui peut être fatale. De 2007 à 2010, les Pays-Bas ont connu une épidémie de fièvre Q de très grande ampleur : 4026 cas humains ont été notifiés, ce qui en fait la plus grande épidémie de fièvre Q rapportée à ce jour. De par son ampleur, cette épidémie a permis de recueillir de multiples informations sur l’histoire naturelle de la fièvre Q, tant sur les modalités de transmission que sur les signes cliniques que peuvent développer les patients atteints de fièvre Q aiguë. Elle a par ailleurs posé des problèmes de santé publique sans précédent, notamment sur la gestion concomitante d’une épizootie par les autorités vétérinaires et d’une épidémie humaine ou encore sur la gestion du risque de transmission par don du sang. Du fait du grand nombre de sujets atteints ou susceptibles de l’être, la nécessité de mesures coût-efficaces a rapidement émergé, que ce soit pour le suivi des femmes enceintes ou pour la mise en œuvre d’algorithmes diagnostics. Si l’épidémie aiguë a été jugulée grâce à des mesures vétérinaires drastiques, le risque de fièvre Q chroniques dans ce bassin de population fortement peuplé est important et nécessite un suivi sur de nombreuses années.