Epidemic of complicated mumps in previously vaccinated young adults in the South-West of France

ObjectiveWe report the features and diagnosis of complicated mumps in previously vaccinated young adults.Patients and methodsWe retrospectively studied 7 cases of complicated mumps managed during 1 year at the Bordeaux University Hospital. The diagnosis was suggested by the clinical presentation and confirmed using specific RT-PCR.ResultsFive cases of meningitis, 1 of orchitis, and 1 of unilateral hearing impairment were identified. Each of the 7 patients had been previously vaccinated with MMR, 4 had received 2 doses of this vaccine. Blood tests revealed high rates of IgG antibodies, usually considered as sufficient for immunological protection, and every patient had at least 1 positive RT-PCR test for mumps.ConclusionOutbreaks of complicated mumps may still occur despite a broad coverage of MMR vaccination. The clinical presentation suggested mumps but the final diagnosis could only be confirmed by genomic detection of the virus. Unusual viral strains with increased neurovirulence, insufficient population coverage associated with immunity decrease over time may explain outbreaks of complicated mumps. A full vaccine scheme of contact people or a third injection of vaccine for previously vaccinated people who are at risk of developing mumps are required to prevent further spreading of the disease during the outbreak.

RésuméObjectifsDescription et diagnostic de formes compliquées d’oreillons chez de jeunes adultes préalablement vaccinés.Patients et méthodesÉtude rétrospective de 7 cas de formes compliquées d’oreillons survenues au CHU de Bordeaux sur une période de 12 mois. Le diagnostic est évoqué sur la présentation clinique et la confirmation est obtenue par réalisation d’une RT-PCR spécifique.RésultatsCinq méningites, 1 orchite et 1 épisode de surdité brusque unilatérale ont été identifiés. Tous les patients avaient été préalablement vaccinés et 4 patients avaient même reçu 2 injections du vaccin ROR. Le bilan sérologique révélait la présence d’IgG à taux élevé généralement considéré comme protecteur, tous les patients avaient une PCR positive sur au moins un prélèvement.ConclusionsLe risque de survenue d’épidémie de formes rares et compliquées par le virus des oreillons persiste malgré l’implémentation à large échelle de la vaccination grâce au ROR. Les manifestations cliniques sont évocatrices, mais le diagnostic est réalisé par mise en évidence du génome viral. L’émergence de souches virales neurovirulentes mal couvertes par les vaccins existants, associée à une couverture vaccinale en population générale insuffisante et à la diminution progressive de l’efficacité avec le temps, semblent être les rasions les plus probables à la survenue de ces épidémies. En contexte de foyers épidémiques survenant en collectivité, un rappel vaccinal par une 3ème injection chez les personnes préalablement vaccinées par 2 injections remontant à plus de 10 ans et la réalisation d’un schéma vaccinal complet pour les autres pourraient limiter l’extension de l’épidémie.