کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3412580 | 1224234 | 2014 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

PurposeThe effectiveness of posaconazole (PSZ) prophylaxis on invasive fungal infections, in patients presenting with acute myeloid leukemia (AML), seems to be correlated to its blood plasma concentration. Our goal was to identify the risk factors for underdosing.Patients and methodsWe retrospectively reviewed the records of patients treated for AML treated with PSZ, during a 2-year period. Assays < 500 ng/mL were considered as under dosed.ResultsFifty-nine assays (43 patients) were performed during induction (n = 22) or consolidation (n = 37) chemotherapy. PSZ treatment was initiated within a median of 3 days before neutropenia with a first assay performed at 8 days (3–28). The median PSZ blood plasma concentration was 375 ng/mL (< 200–1900). Forty-one (69%) treatment were maintained until the end of neutropenia. One patient presented with candidemia, 9 with possible invasive aspergillosis, without any significant association with underdosing. The univariate analysis showed that co-administration of proton pump inhibitors (PPIs) (P = 0.01) and cause of hospitalization (induction chemotherapy vs consolidation, P = 0.008) were associated with underdosing, contrary to feeding difficulties (P = 0.07) and digestive disorders (P = 0.5). The multivariate analysis confirmed the impact of PPI use (P = 0.01) and the cause of hospitalization (P = 0.003).ConclusionThis study highlights the major impact of PPI administration on PSZ blood plasma levels and stresses the risk of non-effective prophylaxis during induction treatment of AML.
RésuméIntroductionL’efficacité du posaconazole (PSZ) en prophylaxie des infections fongiques invasives chez les patients atteints de leucémies aiguës myéloïdes (LAM) semble être corrélée aux concentrations plasmatiques du médicament. Notre objectif a été d’identifier les facteurs de risques de sous-dosage.Patients et méthodesNous avons étudié rétrospectivement les dossiers des patients traités pour une LAM sur une période de 2 ans et ayant reçu du PSZ à dose préventive. Les dosages < 500 ng/mL ont été considérés comme sous dosés.RésultatsCinquante-neuf dosages ont été effectués chez 43 patients au cours de cures de chimiothérapie d’induction (n = 22) ou de consolidation (n = 37). Le traitement par PSZ était instauré avec une médiane de 3 jours avant l’aplasie avec un premier dosage effectué à 8 jours (3–28). Les patients avaient une concentration plasmatique médiane de PSZ de 375 ng/mL (< 200–1900). À 41 reprises (69 %) le traitement a été poursuivi jusqu’à la sortie d’aplasie. Un patient a présenté une candidémie, 9, une aspergillose invasive possible sans association significative avec le sous-dosage. En analyse univariée, la co-administration d’inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) (p = 0,01) et le motif d’hospitalisation (chimiothérapie d’induction vs consolidation, p = 0,008) étaient associés à un sous-dosage en PSZ, contrairement aux difficultés alimentaires (p = 0,07) et aux troubles digestifs (p = 0,5). L’analyse multivariée confirmait l’impact de l’utilisation d’IPP (p = 0,01) et du motif d’hospitalisation (p = 0,003).ConclusionCe travail démontre l’impact des IPP sur les concentrations plasmatiques de PSZ et appelle à la vigilance quant au risque d’inefficacité de la prophylaxie en induction de LAM.
Journal: Médecine et Maladies Infectieuses - Volume 44, Issue 4, April 2014, Pages 174–179