Knowledge, attitudes, and beliefs of French medical students about antibiotic prescribing and resistance

ObjectivesWe had for aim to learn about medical students’ knowledge and perspectives on antibiotic prescribing and bacterial resistance.MethodsPenultimate and final year students at a French medical school were invited to participate in an anonymous online survey in summer 2012.ResultsThe response rate was 20% (60/297). Penultimate and final year students gave similar answers. Students felt more confident in diagnosing an infection, and less confident in choosing the correct dose and interval of antibiotic administration. Seventy-nine percent of students wanted more training on antibiotic treatments. Sixty-nine percent of students knew that antibiotic prescriptions were inappropriate or unnecessary in 21–60% of the cases, and 95% believed that these prescriptions were unethical. Only 27% knew that more than 80% of antibiotic prescriptions were made in community practice. Students believed that the most important causes of resistance were that too many prescriptions were made and broad-spectrum antibiotic use; 27% believed poor hand hygiene was “not at all important”. Ninety-four percent believed resistance was a national problem, and 69% mentioned it as a problem in their hospital. Sixty-three percent thought that the antibiotics they would prescribe would contribute to resistance, and 96% thought resistance would be a greater problem in the future. Twenty-two percent knew MRSA bacteremia rates had decreased over the past decade in France.ConclusionsMedical students are aware that antibiotic resistance is a current and growing problem. They would like more training on antibiotic selection.

RésuméObjectifsÉvaluer les connaissances, attitudes et perceptions d’étudiants en médecine vis-à-vis des prescriptions antibiotiques et de la résistance bactérienne.MéthodesLes étudiants en médecine de cinquième et sixième année d’une faculté française ont participé à une enquête par mail l’été 2012.RésultatsLe taux de réponse était de 20 % (60/297). Les étudiants des deux années ont donné des réponses comparables. Les étudiants étaient plutôt confiants pour diagnostiquer une infection et peu confiants pour choisir la posologie et le rythme d’administration de l’antibiothérapie. Soixante-dix-neuf pour cent souhaitaient plus de formation sur l’antibiothérapie. Soixante-neuf pour cent savaient que les antibiothérapies étaient prescrites de manière inappropriée dans 21–60 % des cas et 95 % pensaient que de telles prescriptions étaient non éthiques. Seulement 27 % savaient que plus de 80 % des antibiotiques étaient prescrits en ville. Les causes les plus fréquentes de résistance bactérienne identifiées étaient le trop grand nombre de prescriptions antibiotiques et l’utilisation d’antibiotiques à large spectre ; certains étudiants pensaient qu’une mauvaise hygiène des mains (27 %) ne jouait aucun rôle. Quatre-vingt-quatorze pour cent pensaient que la résistance bactérienne est un problème national, 69 % un problème dans leur hôpital. Soixante-trois pour cent estimaient que les antibiotiques qu’ils allaient prescrire allaient contribuer au problème de la résistance et 96 % pensaient que la résistance bactérienne allait s’aggraver à l’avenir. Vingt-deux pour cent savaient que la prévalence des bactériémies à SARM avait diminué dans les dix dernières années en France.ConclusionsLes étudiants en médecine sont conscients que la résistance bactérienne est un problème majeur et d’importance croissante. Ils souhaitent plus de formation dans le domaine de l’antibiothérapie.