کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3412638 | 1224239 | 2014 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |
IntroductionInformal consultations for advice in the infectious diseases department (IDD) induce a significant workload for physicians. Our aim was to retrospectively quantify and describe this activity in our institution.MethodThe data was obtained from files documented and faxed by physicians from October 2009 to May 2012. One thousand nine hundred and seventy-two files were included. The file was faxed to the IDD specialist, analyzed, then a telephone conversation allowed making precisions, and the documented form was faxed back.ResultsThe requests for advice concerned 39% of female and 61% of male patients with a mean age of 64 ± 21 years. Twenty-nine percent of requests came from surgical departments and 71% from medical departments (P < 0.01). The departments most frequently concerned were cardiology (10%), gastro-enterology (10%) and cardiovascular surgery (9.7%). The most frequent infections were urogenital (19%), osteoarticular (14%), and cardiovascular (11%). Forty-nine percent were considered as nosocomial and 25.3% were bacteremic. The requests concerned diagnostic aid in 16.2% of cases and therapeutic issues in 95.6%. The IDD specialist made therapeutic recommendation in 96.5% of cases and gave diagnostic advice in 43.7%. Treatment modification was suggested in 38.5% of cases. Twenty-two percent of consultations required a second one.ConclusionThis study documented the importance of antibiotic changes among medical and surgical units, the increasing need of these units to be helped, and also the complexity of the medical cases, all requiring the advice of an ID specialist. Our fax-phone-fax procedure seems to prevent the bias associated with informal consultations by phone, which is the most commonly used in other institutions.
RésuméIntroductionLes consultations informelles en infectiologie (CII) constituent un travail non négligeable pour les praticiens. Cette étude vise à objectiver rétrospectivement cette activité en la quantifiant et en établissant ses caractéristiques.MéthodesLes données ont été recueillies à partir des demandes faxées, d’octobre 2009 à mai 2012. Mille neuf cent soixante-douze avis ont été inclus. Après analyse de la demande, un entretien téléphonique avec le demandeur permettait d’apporter des précisions puis, l’avis était transmis par fax.RésultatsLes patients avaient en moyenne 64 ± 21 ans. Vingt-neuf pour cent des requêtes émanaient des services de chirurgie et 71 % de médecine. La cardiologie (10 %), l’hépato-gastro-entérologie (10 %) et la chirurgie cardiovasculaire (9,69 %) étaient les plus représentées. Les pathologies principales étaient urogénitales (19 %), ostéoarticulaires (14 %) et cardiovasculaires (11 %). Quarante-neuf pour cent étaient qualifiées de nosocomiales et 25,3 % étaient des bactériémies. Les demandes concernaient dans 95,6 % une question thérapeutique et diagnostique dans 16,2 % des cas. Les recommandations de l’infectiologue étaient thérapeutiques dans 96,5 % des cas et diagnostiques dans 43,7 %. Une modification du traitement était suggérée dans 38,5 % des cas. Vingt-deux pour cent des consultations avaient nécessité un avis supplémentaire.ConclusionCe travail démontre, par les importantes modifications de traitements antibiotiques, le nombre de demandes qui augmente et la complexité des cas, la nécessité d’avis en infectiologie dans notre établissement. Le système « en deux étapes » par fax mis en place semble acceptable pour tenter de limiter les biais liés au mode informel par rapport à celui du téléphone, modalité la plus usitée dans d’autres établissements.
Journal: Médecine et Maladies Infectieuses - Volume 44, Issue 3, March 2014, Pages 107–111