Management of accidental exposure to HIV: The COREVIH 2011 activity report

BackgroundPost-exposure prophylaxis (PEP) relies on procedures allowing quick access to treatment in case of accidental exposure to viral risk (AEV). Occupational blood exposure (OBE) affects mainly caregivers; these accidents are monitored and assessed by the inter-regional center for nosocomial infections (C-CLIN), occupational physicians, and infection control units. They are classified apart from sexual exposure for which there is currently no monitoring.MethodsData was extracted from the COREVIH (steering committee for the prevention of HIV infection) 2011 activity reports (AR), available online. Data collection was performed using a standardized grid.ResultsTwenty-four out of 28 AR were available online. Nine thousand nine hundred and twenty AEV were reported, 44% of OBE, and 56% of sexual and other exposures. PEP was prescribed in 8% of OBE and in 77% of sexual exposures. The type of PEP was documented in 52% of the cases. Follow-up was poorly documented.ConclusionAR provide an incomplete and heterogeneous review of exposure management without any standardized data collection. The difficulties encountered in data collection and monitoring are due to differences in care centers (complex patient circuits, multiple actors) and lack of common dedicated software. Sexual exposures account for 50% of AEV and most are treated; but they are incompletely reported and consequently not analyzed at the regional or national level. A typical AR collection grid is being studied in 2 COREVIH, with the objective to improve collection and obtain useful national data.

RésuméRationnelL’accès au traitement post-exposition (TPE) doit être rapide en cas d’accident d’exposition à un risque de transmission du VIH (AES). On distingue les accidents d’exposition au sang, concernant majoritairement les professionnels de santé et dont la surveillance et l’évaluation sont réalisées par les C-CLIN en lien avec les médecins du travail et les infectiologues ou hygiénistes; et les expositions sexuelles pour lesquelles aucune surveillance n’est actuellement effective.MéthodesRecueil à l’aide d’une grille standardisée et analyse des données AES des rapports d’activité (RA) 2011 des COREVIH disponibles sur Internet.RésultatsVingt-quatre des 28 RA étaient disponibles. Neuf mille neuf cent vingt AES ont été rapportés dont 44 % d’expositions professionnelles et 56 % d’expositions sexuelles et autres. Un TPE a été prescrit pour 8 % des expositions professionnelles et 77 % des expositions sexuelles. Le type de TPE était précisé dans 52 % des cas. Les modalités de suivi sont peu documentées.ConclusionsLes RA offrent un relevé partiel et hétérogène de la prise en charge des AES faute d’un recueil standardisé. Les difficultés de recueil des données sont liées aux disparités dans les sites (circuits complexes, intervenants multiples) et à l’absence de logiciel commun. Surtout, les expositions sexuelles, représentant plus de la moitié des AES et majoritairement traitées, sont mal recensées et non analysées à l’échelon régional et a fortiori national. Une étude est en cours dans 2 COREVIH pour tester une grille de recueil pour le RA type, susceptible d’améliorer le recueil pour obtenir des données nationales exploitables.