A national network of infectious diseases experts

ObjectivesThe aim of this study was to consider the implementation of a network of infectious diseases (ID) experts to optimize the antibiotic prescriptions of community and hospital practitioners.MethodsAn observational prospective study was conducted among ID experts in the Pays-de-la-Loire Region to evaluate the number of calls and to determine the practitioner's reasons for soliciting ID expertise. For each phone consultation, four criteria were recorded during 5 days: origin of the call (internal/external), kind of question (diagnostic/therapeutic) time spent for the advice provided, type of advice.ResultsA total of 386 phone consultations for 20 infectious disease specialists were recorded during the study period (5 days); 81% were internal to the hospital, 7.7% from another hospital, and 11.3% from private practice, 56.3% of the questions concerned a therapeutic strategy, 21% a diagnostic advice, and 22.6% concerned both diagnosis and therapy. Two third of the questions were answered within 10 minutes. In 68.7% of cases, the ID specialist answered immediately, 19.8% of calls required following-up the patient, 6% led to refer the patient to an ID consultation, and 5.5% to hospitalization.ConclusionThe survey results stress the important need for such ID expertise, both in hospitals and in ambulatory medicine. Collaboration of ID specialists in a regional network would allow an easy and permanent access to antibiotic therapy advice for prescribers. This network would improve the quality and safety of care.

RésuméObjectifsConformément au nouveau Plan Antibiotique, MedQual évalue la possibilité d’organiser en Pays-de-la-Loire, un réseau de référents en antibiothérapie afin de répondre aux attentes des professionnels de santé libéraux et des établissements de santé (ES) dépourvus d’infectiologue.MéthodesUne enquête, menée en collaboration avec les antibioréférents de la Région, pendant cinq jours, a permis d’évaluer l’activité réelle en antibiologie de liaison. Quatre critères étaient retenus : origine de l’appel (interne/externe à l’ES), type de question (diagnostic/thérapeutique), temps mobilisé pour le conseil prodigué, type de conseil.RésultatsVingt antibioréférents ont participé à l’enquête. Sur les 323 questions, 81 % étaient internes à l’ES, 7,7 % provenaient d’un autre ES et 11,3 % du secteur ambulatoire ; 56,3 % des questions concernaient une stratégie thérapeutique, 21 % une aide au diagnostic et 22,6 % une aide à la fois diagnostique et thérapeutique. Les deux tiers des questions étaient traités en moins de dix minutes. Dans 68,7 % des cas, l’antibioréférent a apporté un conseil ponctuel ; 19,8 % des appels nécessitaient un suivi du patient, 6 % ont conduit à orienter le patient vers une consultation.ConclusionCe travail démontre clairement qu’une mutualisation des antibioréférents serait d’un grand intérêt pour la Région. Près de 20 % des questions étaient externes à l’ES d’origine de l’infectiologue, ce qui démontre un réel besoin d’expertise en infectiologie. Ce réseau permettrait d’améliorer la qualité et la sécurité des soins dans une démarche de maîtrise médicalisée des dépenses de santé.