HIV seroprevalence among inmates in Togo

BackgroundThere is no data on HIV seroprevalence among prisoners in Togo.MethodsA cross-sectional study was conducted among prisoners in Togo from November 2011 to January 2012. The study population was included by selecting the most densely populated prison in each of the six Togo regions, and by including prisoners (at least18 years of age and having been in prison for more than 30 days) on a voluntary basis. HIV prevalence was estimated with a 95% confidence interval (CI).ResultsOne thousand three hundred and fourty-two prisoners were included in the study. Their median age was 28 years, (IQR 25–33 years) and 39 (2.9%) were women. The median time spent in the prison was 10 months, interquartile range [4–24 months]. HIV testing was accepted by 96.0%. HIV seroprevalence in prisons was 4.3%, 95 CI% [3.2–5.5%]. Few prisoners (2.9%) reported having had sex in prisons. The only factor associated with HIV infection was gender with an HIV seroprevalence of 14.3% for women compared to 4.0% for men (P = 0.003).ConclusionThe prevention and the management of HIV infection should be a priority in Togolese prisons. This requires implementing healthcare facilities in prisons.

RésuméContexteIl n’existe aucune donnée sur la séroprévalence du VIH chez les prisonniers au Togo. L’objectif de cette étude était d’estimer la séroprévalence du VIH au sein de la population carcérale du Togo.MéthodeUne étude descriptive transversale a été réalisée chez les prisonniers au Togo de novembre 2011 à janvier 2012. La population d’étude a été constituée en sélectionnant dans chacune des six régions du pays la prison la plus peuplée, puis en invitant dans chaque prison sélectionnée, les détenus (âgés de 18 ans et plus et dont le séjour en prison était supérieur à 30 jours) à participer sur une base volontaire. La prévalence du VIH a été estimée avec son intervalle de confiance (IC) à 95 %.RésultatsMille trois cent quarante-deux prisonniers ont participé à l’enquête. L’âge médian était de 28 ans, (EIQ 25–33 ans) et 39 détenus (2,9 %) étaient des femmes. La durée médiane d’incarcération était de dix mois. L’acceptation du test du VIH était de 96,0 % et la prévalence du VIH dans les prisons était de 4,3 %, IC 95 % [3,2–5,5 %]. Peu de prisonniers (2,9 %) ont rapporté avoir eu des rapports sexuels dans les prisons. Le seul facteur associé à l’infection à VIH était le genre féminin avec une prévalence de 14,3 % chez les femmes versus 4,0 % chez les hommes (p = 0,003).ConclusionLa prévention et la prise en charge des personnes infectées par le VIH doivent être une priorité dans les prisons du Togo et cela nécessite l’équipement des structures de soins dans les prisons.