کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3412950 | 1224256 | 2012 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

ObjectiveThe authors had for aim to describe the management of cryptococcal meningitis in HIV infected adults, in Ivory Coast.Patients and methodsA retrospective study was made from January 1, 2005 to December 31, 2008 on the files of consecutive hospitalized patients presenting with cryptococcal meningitis, at the Treichville University Hospital, Infectious and tropical diseases department (Abidjan). The socio-demographic, clinical, and biological aspects as well as the outcome were analyzed.ResultsEighty patients presenting with cryptococcal meningitis, (2.6% of hospitalized patients) were included: 41 men (51.25%) and 39 women (48.75%); mean age: 40 years (range 26 to 58 years). The delay before consultation was 5.4 days, range 2–12 days). The mains symptoms were headache (83.7%), fever (63.7%), and consciousness disorders (60%). Meningo-encephalitis accounted for 75% of the clinical presentations; 54 patients (67.5%) were naive of antiretroviral treatment (mean CD4: 45/mm3 (range 5–103/mm3), while 26 (32.5%) had received antiretrovirals before presenting with cryptococcal meningitis (Nadir CD4 = 81/mm3). Amphotericin B relayed by fluconazole was prescribed to 86.2% of the patients, associated with a therapeutic lumbar puncture for 30 patients. The death rate was 41.2%.ConclusionIn spite of antiretroviral treatment availability in Ivory Coast, cryptococcal meningitis remains frequent with a high death rate. This study stresses the importance of early management to improve the prognosis.
RésuméObjectifDécrire la prise en charge et le devenir de la cryptococcose neuroméningée en Côte d’Ivoire chez des adultes infectés par le VIH.Patients et méthodesÉtude rétrospective menée du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2008 à partir des dossiers de patients atteints de cryptococcose neuroméningée dans le service des maladies infectieuses et tropicales d’Abidjan. Les aspects sociodémographiques, cliniques, biologiques et évolutifs ont été analysés.RésultatsQuatre-vingt cas de cryptococcose neuroméningée (soit 2,6 % des hospitalisations) ont été inclus : 41 hommes (51,25 %) et 39 femmes (48,75 %), l’âge moyen était de 40 ans [extrêmes : 26 et 58 ans]. Le délai moyen de consultation était de 5,4 jours [extrêmes : 2 et 12 jours]. Les principaux signes cliniques étaient les céphalées (83,7 %), la fièvre (63,7 %) et les troubles de la conscience (60 %) ; 75 % des patients présentaient une méningo-encéphalite. Cinquante-quatre patients (67,5 %) étaient naïfs de traitement antirétroviral (CD4 moyens : 45/mm3; extrêmes: 5 et 103/mm3), tandis que 26 (32,5 %) étaient prétraités (Nadir CD4 = 81/mm3). L’amphotéricine B, suivi du fluconazole, a été prescrit à 86,2 % des patients, associés à une ponction lombaire soustractive chez 30 patients. La létalité a été de 41,2 %.ConclusionMalgré l’avènement des antirétroviraux en Côte d’Ivoire, la cryptococcose neuroméningée demeure fréquente avec une létalité élevée. Ce travail souligne l’intérêt de la prise en charge précoce de cette affection afin d’en améliorer le pronostic.
Journal: Médecine et Maladies Infectieuses - Volume 42, Issue 8, August 2012, Pages 349–354