Evaluation of a strategy aimed at reducing errors in antiretroviral prescriptions for hospitalized HIV-infected patients

ObjectivesErrors are frequently made in the prescription of antiretroviral medication for hospitalized HIV-infected patients. We had for aim to evaluate the prescription of antiretroviral drug regimens at hospital admission and the impact of a strategy implemented to prevent errors.MethodsHIV-infected patients managed by our hospital as outpatients and admitted between January 1, 2010, and December 31, 2010 (first period) and between February 1, 2011, and January 31, 2012 (second period) were included in the study. We retrospectively identified errors made in the prescription of antiretrovirals by comparing the drugs prescribed during hospitalization and the treatment documented in the outpatient file. During the second period, we implemented a strategy involving the pharmacist and the infectious disease specialist to reduce the number of errors.ResultsThirty-five patients were treated during the first period for 56 admissions, and 43 patients for 77 admissions during the second one. We identified 39% of medication-related errors during the first period and 42% during the second one. The most common errors were drug omission, inappropriate dosage, or failure to adjust dosage for renal insufficiency. Our intervention, during the second period, allowed correcting 36% of errors.ConclusionIn our study, errors made in the prescription of antiretroviral medication were frequent and our intervention allowed correcting 36% of errors. Other strategies, such as consulting a clinical pharmacist on admission, or training prescribers should be considered.

RésuméObjectifsLes erreurs de prescription des traitements antirétroviraux sont fréquentes chez les patients VIH positifs hospitalisés. Cette étude avait pour but d’évaluer leur prescription à l’admission et l’impact d’une stratégie visant à réduire les erreurs.MéthodesOnt été inclus dans l’étude les patients séropositifs pour le VIH, suivis dans notre hôpital et hospitalisés entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2010 (première période) puis entre le 1er février 2011 et le 31 janvier 2012 (seconde période). Les erreurs de prescriptions des antirétroviraux ont été identifiées rétrospectivement en comparant les médicaments prescrits pendant l’hospitalisation à ceux référencés dans le dossier de consultation. Pendant la seconde période, nous avons mis en place une stratégie qui impliquait le pharmacien et le médecin infectiologue afin de réduire le nombre d’erreurs.RésultatsNous avons recensé 56 hospitalisations chez 35 patients traités pendant la première période et 77 hospitalisations chez 43 patients pendant la seconde. Nous avons trouvé 39 % d’erreurs de prescription pendant la première période et 42 % au cours de la seconde. Les erreurs les plus fréquentes étaient l’omission des médicaments, des posologies incorrectes ou l’absence d’adaptation à la fonction rénale du patient. Notre intervention, pendant la seconde période, a permis de corriger 36 % des erreurs.ConclusionDans notre étude, les erreurs de prescription des traitements antirétroviraux étaient fréquentes et notre intervention n’a permis d’en corriger qu’un peu plus d’un tiers. D’autres stratégies, comme l’intervention d’un pharmacien clinicien dès l’admission ou la formation des prescripteurs sont à envisager.