کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3413142 | 1224270 | 2012 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

ObjectivesThe aim of this study was to assess the contribution of microbial larvicide spraying, Bacillus thuringiensis israelensis, as prevention strategy against malaria.MethodsAn experimental study consisted in spraying B. thuringiensis israelensis in a district during 1 year has been conducted. Another district (control) was not sprayed. Eight hundred and two children were evaluated, thick drop and swab examination was performed for those presenting with fever. The larval density was calculated in their habitats as well as larvicide remanence. Capture of mosquitoes with human bait allowed determining human exposure to bites at night, and identifying anopheles after dissection.ResultsThe incidence of pediatric malaria was 13.8% in the sprayed district and 31.4% in the control district. The parasitic load ranged from 2000 to 42,000 parasites/μL in the sprayed district and 2000 to 576,000 parasites/μL in the control district. Plasmodium falciparum was the most frequent (97.8%) plasmodial species. In the control district, at least 20 larvae by liter of water were counted; anopheles larvae were found in 11 larval habitats out of 15 (73.33%). The human exposure to anopheles bites at night was 14.25 in the sprayed district and 33.13 in the control district. The remanence of B. thuringiensis israelensis was estimated at 9 days in the sprayed district.ConclusionThe larvicide B. thuringiensis israelensis may be used in vector control strategy for the prevention of malaria.
RésuméObjectifsCette étude a évalué la contribution de l’épandage du larvicide biologique, B. thuringiensis israelensis, comme stratégie de contrôle du paludisme.MéthodesUne étude expérimentale menée dans un arrondissement, a consisté à pulvériser le B. thuringiensis israelensis pendant un an. Un autre arrondissement, zone témoin n’a pas été pulvérisé. Parmi les 802 enfants enquêtés, un examen goutte épaisse et un frottis ont été réalisés chez ceux qui étaient fébriles. La densité larvaire a été calculée dans les gîtes de même que la rémanence du larvicide. La capture des moustiques sur appât humain a permis de déterminer le nombre de piqûres par homme par nuit et d’identifier après dissection, les anophèles.RésultatsL’incidence du paludisme chez les enfants était de 13,8 % dans la zone pulvérisée et de 31,4 % dans la zone témoin. La densité parasitaire variait de 2000 à 42 000 parasites/μL dans la zone pulvérisée et de 2000 à 576 000 parasites/μL dans la zone témoin. Plasmodium falciparum était le plus fréquent (97,8 %). Dans l’arrondissement témoin, au moins 20 larves par litre d’eau ont été dénombrées; 11 gîtes sur 15 soit 73,33 % contenaient des larves d’anophèles. Le nombre de piqûre par homme et par nuit (PHN) en rapport avec les anophèles était de 14, 25 PHN dans la zone pulvérisée et de 33,13 PHN dans la zone témoin. La rémanence du B. thuringiensis israelensis était estimée à neuf jours dans la zone traitée.ConclusionLe larvicide B. thuringiensis israelensis peut être intégré dans une stratégie de lutte anti-vectorielle de contrôle du paludisme.
Journal: Médecine et Maladies Infectieuses - Volume 42, Issue 3, March 2012, Pages 114–118