کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3413641 | 1593616 | 2009 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |
RésuméDans la majorité des cas, il est relativement aisé de distinguer entre méningite bactérienne et méningite virale en intégrant les données de l’examen clinique, l’aspect macroscopique du liquide céphalorachidien (LCR), les résultats de la formule cytochimique et de l’examen direct du LCR. Cependant, dans environ 20 % des cas, ce diagnostic différentiel peut être difficile. Dans ces situations, des examens paracliniques peuvent aider au diagnostic. La mesure du lactate dans le LCR est un bon prédicteur de méningite bactérienne pour des valeurs supérieures à 3,5 mmol/l. La procalcitonine sérique est un marqueur biologique performant pour discriminer entre méningite bactérienne et virale, avec une valeur seuil entre 1 et 2 ng/ml, mais ce paramètre peut être pris en défaut dans les deux sens dans des cas individuels. Des scores/modèles performants d’aide au diagnostic différentiel ont été validés et peuvent être proposés pour l’utilisation clinique quotidienne, notamment dans les services d’accueil d’urgence, aussi bien d’adultes que d’enfants, pour identifier les patients ayant une très faible probabilité d’avoir méningite bactérienne, chez lesquels l’antibiothérapie peut ainsi être évitée.
In most cases, differentiating viral from bacterial meningitis is relatively easy, based on clinical examination, CSF appearance and results of CSF examination (cytology, biochemistry and Gram stain). However, in about 20% of cases, this diagnosis may be difficult. For such cases, additional non-microbiological tests may be helpful. CSF lactate level is a good predictor of bacterial meningitis for values greater than 3.5 mmol/l. Serum procalcitonin is effective to discriminate between bacterial and viral meningitis, using a threshold between 1 and 2 ng/ml, although this parameter may fail in individual situations. Accurate diagnosis scores or models have been validated and may be used in routine clinical practice, especially in emergency rooms, both for adults and children to help identify patients with a very low probability of bacterial meningitis in whom antibiotic may thus be avoided.
Journal: Médecine et Maladies Infectieuses - Volume 39, Issues 7–8, July–August 2009, Pages 468–472