کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3413760 | 1593617 | 2007 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméPlusieurs manifestations chroniques (oligoarthrite des genoux, encéphalomyélite mimant une sclérose en plaques, polyneuropathie axonale…) ont été objectivées dans la phase tardive de la maladie de Lyme. À côté de ces entités bien définies figure le « syndrome post-Lyme », qui comporte l'association d'une asthénie, d'algies diffuses et de troubles cognitifs allégués au décours du traitement bien conduit d'une infection clinique documentée par une sérologie positive. L'analyse des études cliniques, neuropsychologiques, bactériologiques, immunologiques, épidémiologiques, de qualité de vie et thérapeutiques ne permet pas de retenir définitivement la réalité de ce syndrome. A fortiori, l'association de symptômes aspécifiques et d'une séropositivité isolée sans infection clinique initiale, voire même sans sérodiagnostic (syndrome de la guerre du golfe, syndrome de Munchausen par procuration), est sans support scientifique rationnel.
Chronic manifestations (knee arthritis, encephalomyelitis, axonal polyneuropathy) may occur in the late phase of Lyme disease. Contrasting with such well-defined manifestations, the “post-Lyme syndrome” includes symptoms such as fatigue, algia, malaise, cognitive disorders, after treatment of a documented Lyme disease.The analysis of clinical, neuropsychological, bacteriological, immunological, epidemiological, quality of life, and treatment data does not support the reality of such a syndrome. Moreover, no physiopathological data can relate Borrelia infection to such symptoms in patients without previously documented Lyme disease symptoms but who are seropositive (or even sometimes without serodiagnosis as for instance in the Munchausen by proxy, or Gulf war syndromes).
Journal: Médecine et Maladies Infectieuses - Volume 37, Issues 7–8, July–August 2007, Pages 507–510