کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3414427 | 1224353 | 2006 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

ObjectiveTo determine predictive factors of treatment interruption (TI) duration within a cohort of HIV-1 infected patients having stopped their treatment with CD4 above 350 cells per mm3.DesignData were collected from computerized medical records. Patients were selected if they were HIV-1 positive, 18 years of age or older, and had stopped their treatment between January 1st, 1999 and July 1st, 2003, with CD4 count above 350 cells per mm3. The study period was censored on October 1st, 2003. Patients were assessed every 3 months from inclusion to censure. A survival analysis using the Cox proportional hazard model was performed.ResultsOne hundred eighty-five patients were included. The median duration of TI was 43 weeks. Sixty-three patients remained off-treatment at censure. In the multivariate analysis, TI duration was shorter if CD4 nadir was below 250 cells per mm3 before TI (relative hazard, 2.10), age superior to 40 (relative hazard, 1.72), viral load higher than 2.3 log.copies per ml (relative hazard, 1.52), and CDC class C (relative hazard, 1.78) at TI. Neither CD4 cell count at TI, numbers of treatments, nor duration of treatment and infection before TI were independent predictive factors of early treatment resumption (TR).ConclusionSome clinical and biological data may be used as predictive factors of early TR. Our results can have implications on future therapeutic strategies, in which the goal of therapy is to maintain CD4 cell count above a predetermined threshold using cycles of therapy followed by prolonged interruption according to CD4 count.
RésuméObjectifDéterminer la durée d'interruption du traitement dans une cohorte de patients VIH-1 ayant des CD4 supérieurs à 350/mm3 à l'arrêt.MéthodeLes données ont été recueillies à partir du dossier informatisé NADIS®. Les patients étaient sélectionnés s'ils étaient séropositifs pour le VIH-1, âgés de 18 ans ou plus, si l'arrêt thérapeutique était survenu entre le 1er janvier 1999 et le 31 juillet 2003 avec des CD4 supérieurs à 350/mm3 à l'arrêt. La période d'étude a été censurée au 1er octobre 2003. Le suivi était trimestriel. Une analyse de survie a été effectuée.RésultatsCent quatre-vingt-cinq patients ont été inclus. La durée médiane d'arrêt était de 43 semaines. 63 patients restaient en arrêt à la date de censure. La durée d'interruption était plus courte si le nadir de CD4 était inférieur à 250 CD4/mm3 (RR = 2,10) avant l'arrêt et si, au moment de l'arrêt, l'âge était supérieur à 40 ans (RR = 1,72), la charge virale était supérieure à 2,3 log.copies per ml (RR = 1,52) et le stade CDC était sida (RR = 1,78). Le nombre de CD4 à l'arrêt, le nombre de traitements reçus, la durée de traitement ou de l'infection avant l'arrêt n'étaient pas prédictifs de la durée d'arrêt.ConclusionCertaines données cliniques et biologiques semblent être des facteurs prédictifs de la durée d'interruption. Nos résultats pourraient avoir une implication sur les futures stratégies thérapeutiques, dans lesquelles l'objectif serait de maintenir un nombre de CD4 au-dessus d'un seuil préalablement déterminé en pratiquant des interruptions itératives guidées par le nombre de CD4.
Journal: Médecine et Maladies Infectieuses - Volume 36, Issue 6, June 2006, Pages 335–339