The “geography” of child maltreatment in Israel: Findings from a national data set of cases reported to the social services

ObjectivesThis article examines the “geography” of reported cases of child maltreatment in Israel by determining its frequency and rates according to nationality, area of residence, and size and type of locality.MethodThe study collected data at the local level in Israel based on reports to social services of cases of child maltreatment during 2000; locality is the unit of analysis.ResultsThe rate of reported cases of child maltreatment was 17.8 per 1,000 children in Israel in 2000. The rates varied, however, among different localities. They were lower in Arab localities (9 per 1,000 children) than in the Jewish ones (20 per 1,000), higher in large cities and other socioeconomic affluent localities (19 per 1,000), and varied according to the geographic area.ConclusionsThis study demonstrates considerable variation in rates of reported cases of child maltreatment by locality and by population makeup. Thus, to fulfill the Israeli legislation of mandatory reporting of any reasonable suspicion of child maltreatment, the state should better develop policies and services that encourage reporting of child maltreatment among the Arab and ultraorthodox populations and in smaller or socioeconomic disadvantaged localities. Furthermore, the social services must build a bridge to the minority populations in Israel, developing their trust in these services and increasing their propensity to use them.

RésuméObjectifsCet article étudie la “géographie” des signalements de maltraitance infantile en Israel en déterminant sa fréquence et ses taux selon la nationalité, selon la zone de résidence, la taille et le type de localité.MéthodesL’étude a recueilli au niveau local en Israel des données basées sur des signalements aux services sociaux de cas de maltraitance infantile en 2000; la localité est l’unité de l’analyse.Résultats: Le taux de signalements de maltraitance infantile a été de 17,8 pour 1000 enfants en Israel en 2000. Les taux ont varié, cependant, selon les localités. Ils ont été moindres dans les localités arabes (9 pour 1000 enfants) que dans les localités juives (20 pour 1000), plus élevés dans les grandes villes et d’autres localités socio-économiques aisées (19 pour 1000), et ont varié selon la zone géographique.ConclusionsCette étude montre des variations considérables des taux de signalements de maltraitance infantile selon la localité et le type de population. Ainsi, pour respecter la législation israelienne de signalement obligatoire de toute suspicion raisonnable de maltraitance infantile, l’état devrait mieux développer des politiques et des services qui encouragent le signalement de maltraitance infantile dans les populations arabes et ultraorthodoxes et dans les localités les plus petites et désavantagées socio-économiquement. De plus, les services sociaux devraient établir une communication à l’intention des populations minoritaires d’Israel, de façon à développer leur confiance à l’égard de ces services et à accroitre leur propension à les utiliser.