Understanding practitioners’ characteristics and perspectives prior to the dissemination of an evidence-based intervention

ObjectivesTo describe the characteristics and repertoires of community practitioners serving families involved in child physical abuse that may inform training and treatment dissemination efforts. The aims are to: (a) describe the background characteristics of these clinicians; (b) document their most common intervention techniques; (c) examine clinicians’ attitudes toward manualized treatment; and (d) understand the organizational climate of community agencies.MethodPractitioners from nine different agencies who have worked with cases in which there was child physical abuse (n = 77) completed focus group discussions and three self-report questionnaires. Qualitative and quantitative analyses were conducted in tandem.ResultsPractitioners reported that they most often focused on family issues and employed family therapy techniques. Although treatment manuals were important, it was difficult to determine how practitioners used or would use these materials with families. An almost equal number of concerns and benefits were raised regarding using manuals in treatment. There was moderate agreement in how practitioners perceived their work environments. Age and attainment of a graduate degree were positively related to greater caring and job satisfaction, respectively, while length of time at a given agency was positively related to greater reports of emotional exhaustion on a measure of organizational climate.ConclusionsGiven the promising benefits of evidence-based treatments for child abuse, it is important that researchers begin to form partnerships with community agencies that will lead to the dissemination and evaluation of effective treatment strategies.

RésuméObjectifsAfin d’aider à améliorer les programmes de formation et de traitement, cette étude a voulu décrire les caractéristiques et les répertoires thérapeutiques des intervenants communautaires qui desservent des familles associées à des cas de mauvais traitements physiques. Le but fut de: (a) décrire les caractéristiques de ces cliniciens; (b) documenter les techniques d’intervention qu’ils utilisent le plus fréquemment; (c) examiner leurs attitudes envers le traitement inspiré de manuels; (d) comprendre le climat du milieu de travail des agences communautaires.MéthodeLes intervenants oeuvrant dans neuf agences et qui avaient travaillé auprès de familles touchées par la maltraitance (n = 77) ont participé à des groupes de discussion et ont rempli trois questionnaires. On a mené à la fois des analyses quantitative et qualitative.RésultatsLes intervenants ont relaté que c’est le plus souvent sur les questions d’ordre familial qu’ils se penchent et qu’ils ont recours à des techniques de thérapie familiale. Bien que les manuels de traitement soient importants, les auteurs ont eu de la difficulté à déterminer comment les intervenants utilisent ou auraient utilisé ces manuels dans leur travail auprès des familles. On a noté autant d’inquiétudes que de bienfaits à propose de l’usage de ces manuels. Les auteurs sont plus ou moins d’accord à savoir comment les intervenants perçoivent leur milieu de travail. L’âge de l’intervenant et le fait d’avoir complété des études supérieures s’avèrent, respectivement, deux facteurs associés à un travail dévoué et à la satisfaction au travail. On note un lien entre l’ancienneté au travail et la fatigue émotionnelle, celle-ci ayant été définie selon des mesures du climat de travail.ConclusionsÉtant donné les bienfaits prometteurs des traitements axés sur des preuves scientifiques, il est d’une importance capitale que les chercheurs commencent à établir des partenariats avec les agences communautaires, dans le but de diffuser et d’évaluer des stratégies thérapeutiques efficaces.

ResumenSpanish language abstract not available at time of publication.