Analysis of caretaker histories in abuse: Comparing initial histories with subsequent confessions

ObjectiveWe hypothesize that perpetrators of abuse include elements of truth in their initial history and that an analysis of perpetrator confessions can teach professionals how to identify these initial truths.MethodsThe information from a consecutive sample of perpetrators’ confessions concerning 41 children hospitalized because of injuries caused by child abuse was reviewed. The details about the injuries contained in the confessions were compared with the details provided when these children initially presented for medical care. Information about the perpetrator's gender and relationship to the child, the victim's age and gender, type of injury, family risk factors, the trigger of the abusive event, the circumstances surrounding the event, and the type of trauma were collected.ResultsA total of 45 perpetrators abused 41 children; 76% of perpetrators were male; 56% were the child's father; 34% were the child's mother. The perpetrators initially provided no explanation about how 68% of the children received an injury. In 91% of their initial histories, the perpetrators provided some element of truth about the circumstances or triggering event for the abuse. In 67% of confessions, crying was the circumstance that triggered the abuse. Mothers were more likely to describe the situation that triggered the abuse (85% of mothers versus 58% of fathers, p = ns), while fathers were more likely to describe accurately the circumstances surrounding the abuse (79% of fathers versus 62% of mothers, p = ns).ConclusionsPerpetrators of abuse provide initial truths in their presenting history. Child abuse professionals must take a careful history from all caretakers and “listen” for the “elements of truth.” These truths are the child's behavior or circumstance that increased stress and triggered the abuse. Employing this method in a careful analysis of confessions can make a significant contribution to the capacity to identify child abuse. In addition, more information about the role of triggers may help to focus child abuse prevention strategies.

RésuméObjectifNotre hypothèse propose que les agresseurs, lorsqu’ils relatent leurs actes de maltraitance pour la première fois, y introduisent des éléments véridiques; aussi, qu’une analyse de ces aveux peut servir à enseigner aux intervenants comment repérer ces éléments de vérité.MéthodeA partir de 41 cas d’enfants hospitalisés pour des blessures causées par des mauvais traitements, on a passé en revue un échantillon d’aveux venant des agresseurs. Les détails concernant les blessures décrites dans les aveux ont été comparés aux renseignements recueillis lorsque les enfants se sont présentés aux services médicaux. On a collecté des renseignements sur le sexe de l’agresseur, sa relation avec l’enfant, l’âge et le sexe de la victime, le type de blessure, les facteurs familiaux de risque, le facteur déclencheur de l’incident de maltraitance, les circonstances entourant l’événement en question et le type de traumatisme.RésultatsQuarante-cinq agresseurs ont maltraité 41 enfants; 76% des agresseurs étaient du sexe masculin; 56% étaient le père de l’enfant et 34% étaient la mère. Pour 68% des enfants, les agresseurs n’ont fourni aucune explication à savoir comment les blessures se sont produites. Dans 91% de leurs récits, les agresseurs ont introduit des éléments véridiques à propos des circonstances ou des facteurs déclencheurs. Pour 57% des aveux, ils ont rapporté que les pleurs des enfants étaient le facteur déclencheur. Les mères étaient plus aptes à décrire ce qui a déclenché l’agression (85% des mères versus 58% des pères), tandis que les pères étaient plus aptes à décrire correctement les circonstances entourant l’incident (79% des pères versus 62% des mères).ConclusionsLes agresseurs fournissent des vérités dans leurs entrevues préliminaires. Les intervenants doivent noter attentivement les récits fournis par les personnes chargées de la garde des enfants et «écouter» pour découvrir les éléments véridiques. Ces éléments sont le comportement de l’enfant ou les circonstances qui ont aggravé le stress et déclenché les mauvais traitements. Cette méthode qui repose sur une analyse attentive des aveux peut contribuer de façon importante à identifier la maltraitance. Le rôle des éléments déclencheurs pourra servir à identifier les stratégies nécessaires pour intervenir et prévenir les mauvais traitements.