Relationships among childhood maltreatment, PTSD, and health in female veterans in primary care

ObjectiveWomen with histories of childhood maltreatment (CM) have higher rates of physical health problems and greater medical utilization compared to women without abuse histories. This study examined whether current post-traumatic stress disorder (PTSD) symptoms mediate the relationship between CM and indicators of physical health and medical utilization in female veterans.MethodRespondents were 221 female veterans (56% of the potential sample), who received medical care from the San Diego VA Healthcare System during a 12-month period. Respondents provided self-report information about CM, PTSD symptoms, use of pain medication, and physical symptoms and functioning. Additional information about medical utilization was extracted from respondents’ medical charts. Regression-based models were conducted to test whether PTSD symptoms mediate the relationships between CM and physical symptoms and between CM and medical utilization.ResultsEmotional abuse was associated with poorer role-physical functioning, increased bodily pain and greater odds of using pain medication in the past 6 months. Physical abuse was associated with poorer general health. Contrary to prediction, emotional neglect was associated with better role-physical functioning, and CM was not associated with increased healthcare utilization. PTSD was shown to mediate the relationship between emotional and physical abuse and health outcomes.ConclusionsPTSD, or psychopathology more generally, appears to be an important factor in the negative health impact of CM. Given that several empirically supported interventions are available for PTSD, there may be physical health benefits in early identification and treatment of psychopathology related to CM.

RésuméObjectifLes femmes qui ont été maltraitées en enfance ont des taux plus élevés de problèmes de santé physique et ont plus grandement recours aux services médicaux comparées aux femmes non-victimes. Cette étude examine si le désordre de stress post-traumatique dans une population de femmes vétérans exerce une influence sur la relation entre la maltraitance d’une part, et les indicateurs de santé physique et le recours aux soins médicaux d’autre part.MéthodesL’étude se base sur 221 femmes vétérans (56% de l’échantillon possible) qui ont reçu des soins médicaux dans le système de santé pour vétérans à San Diego, durant une période de 12 mois. Elles ont fourni des renseignements sur les symptômes de leur maltraitance et de leur désordre du stress post-traumatique, leur usage de médicaments pour la douleur, leurs symptômes physiques et leur fonctionnement en général. On a obtenu des renseignements supplémentaires sur leur recours aux soins médicaux à partir de dossiers médicaux. Des modèles de régression ont servi à vérifier si les symptômes du désordre de stress post-traumatique ont un effet médiateur sur la relation entre la maltraitance et les symptômes physiques, puis entre la maltraitance et le recours aux soins médicaux.RésultatsOn remarque une relation entre la maltraitance émotionnelle et un appauvrissement de la capacité de fonctionner dans divers rôles dû à des problèmes physiques; des douleurs corporelles plus considérables; et une plus haute probabilité que les femmes auront recours à des médicaments contre la douleur, ceci dans les 6 mois précédents. On note un lien entre la maltraitance physique et un état de santé général appauvri. Contrairement aux prédictions, la négligence émotionnelle s’associe à une meilleure capacité de fonctionner dans divers rôles relatif à des problèmes physiques; et la maltraitance n’est pas reliée à un recours plus considérable aux services de santé. Le désordre du stress post-traumatique s’avère un facteur médiateur vis-à-vis de la relation entre la maltraitance physique et émotionnelle et l’état de santé.ConclusionsLe désordre du stress post-traumatique, ou la psychopathologie en général, semble apparaître un facteur important de la maltraitance affectant la santé de façon nocive. Étant donné que certaines interventions vérifiées empiriquement sont disponibles pour traiter le désordre de stress post-traumatique, il se pourrait qu’une identification précoce de la psychopathologie reliée à la maltraitance puisse apporter des bienfaits sanitaires.

ResumenSpanish language abstract not available at time of publication.