کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
3823458 | 1246700 | 2012 | 9 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméButMettre en place et mener à bien une enquête visant à examiner les pratiques cliniques des urologues et des médecins de médecine physique et de réadaptation (MPR) en France lors de la prise en charge de patients ayant une vessie neurologique.Patients et méthodesTrois mille et cent quatre-vingt questionnaires ont été envoyés aux membres de quatre associations françaises impliquées dans le traitement des patients ayant une vessie neurologique. Les questions portaient sur l’organisation des consultations, le suivi clinique et la prise en charge des patients.RésultatsDeux cent soixante-quatorze urologues et 109 médecins MPR ont répondu à ce questionnaire. La fréquence du suivi systématique variait suivant si le patient était suivi par un urologue (six mois) ou par un médecin MPR (12 mois). L’imagerie du haut appareil urinaire était généralement réalisée une fois par an. Un suivi urodynamique systématique était effectué par 56 % des urologues ainsi que par 83 % des médecins MPR. La rétention urinaire était essentiellement traitée par cathétérisme intermittent. Moins de 15 % des urologues et des médecins MPR traitaient les bactériuries asymptomatiques. Les infections urinaires symptomatiques étaient traitées pendant 11 à 12 jours chez l’homme et pendant huit à neuf jours chez la femme. Pour traiter leurs patients, les deux types de spécialistes avaient recours à l’éducation à l’auto-sondage et à des injections de toxine botulinique A.ConclusionNotre enquête a mis en évidence des différences d’approches entre les urologues et les médecins MPR dans le cadre de la prise en charge de patients ayant une vessie neurologique. Leurs pratiques cliniques respectives étaient le plus souvent en accord avec les recommandations nationales et internationales.
SummaryObjectiveTo design and run a survey aiming at investigating urologists’ and physiatrists’ clinical practices in France when managing neurogenic bladder patients.Patients and methodsThree thousand one hundred and eighty questionnaires were sent to the members of four French societies involved in treating neurogenic bladder dysfunction. Questions were focused on consultations, clinical follow-up and patient management.ResultsTwo hundred and seventy-four urologists and 109 physiatrists completed the questionnaire. The frequency of systematic follow-up differed between urologists (6 months) and physiatrists (12 months). Upper urinary tract imaging and systematic urodynamic follow-up were usually performed yearly. The latter was carried out by 56% urologists and 83% physiatrists. Urinary retention was essentially treated by intermittent catheterization. Less than 15% of urologists and physiatrists were treating bacteriuria. Symptomatic urinary infections were treated for 11 to 12 days (men) and for 8 to 9 days (women). To treat their patients, both specialists used self-catheterization education and botulinumtoxinA injections.ConclusionOur survey showed differences in approach between urologists and physiatrists in the management of patients with neurogenic bladder dysfunction. Their clinical practice was most of the time in line with national and international guidelines.
Journal: Progrès en Urologie - Volume 22, Issue 9, July 2012, Pages 540–548