Can a second wave of new variant of the CJD be discarded in absence of observation of clinical non Met-Met cases?Peut-on éliminer la possibilité d'une seconde vague du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob en l'absence de cas cliniques

BackgroundPresently, all patients with clinical variant Creutzfeldt-Jakob disease in the United Kingdom have been Met-Met at codon 129 of the PrP gene. There is much worry about the possibility of a second wave of the epidemic in the 60% of the United Kingdom population which are not Met-Met.MethodsA mathematical model of a putative United Kingdom variant Creutzfeldt-Jakob disease epidemic that could occur in non Met-Met is derived. The risk of infection is assumed to parallel the Met-Met risk which has been previously modelled. The reason for the present absence of clinical non Met-Met cases is assumed to be a longer incubation period in these subjects than in others. The incubation period is assumed to be lognormally distributed. The means and coefficients of variation compatible with the present absence of clinical cases are systematically searched.ResultsWe show that the present absence of clinical cases of variant Creutzfeldt-Jakob disease in the Met-Val or Val-Val population can be compatible with a second wave only if the mean incubation period is more than 25 years. The best estimates of the size of the second wave are always below 250. A fraction of these cases however will never be observed, as they will die from other causes before the onset of the new variant.ConclusionThe mean incubation period values compatible with the absence of non Met-Met clinical cases that we found are not implausible, and the possibility of a second wave cannot yet be ruled out. However, should this second wave occur, it would be below 250 in the worst hypothesis.

Position du problèmeJusqu'ici, les cas cliniques du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob déclarés dans le système de surveillance épidémiologique britannique ont tous été homozygotes Met-Met au codon 129 du gène codant pour la protéine PrP. De nouveaux faits font cependant craindre qu'une seconde vague de l'épidémie ne survienne chez ceux qui ne sont pas Met-Met, soit 60% de la population.MéthodesNous supposons que le risque des sujets qui ne sont pas Met-Met était identique à celui des sujets Met-Met, mais que c'est une plus longue durée d'incubation qui explique l'absence actuelle de cas. Les valeurs possibles des moyenne et coefficient de variation de la durée d'incubation ont été systématiquement cherchées en généralisant un modèle mathématique précédent de l'épidémie.RésultatsUne seconde vague de cas cliniques du variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob ne peut survenir que si la durée moyenne d'incubation de la maladie est supérieure à 25 ans. Les meilleures estimations des tailles correspondantes des secondes vagues de l'épidémie ne dépassent pas 250 cas, dont une fraction serait censurée par d'autres causes de décès.ConclusionLes valeurs de durée d'incubation compatibles avec l'absence actuelle de cas cliniques non Met-Met sont plausibles, et on ne peut donc rejeter la possibilité d'une seconde vague. Cependant, si elle existe, elle devrait être de taille relativement faible.