کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3834113 | 1247293 | 2006 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

Position du problèmeEn France, une politique de réduction des risques a été mise en place à la fin des années 1980 afin de diminuer la prévalence des infections par le VIH et les hépatites chez les usagers de drogues (UD). L'enquête ANRS-Coquelicot a pour objectif de mesurer la prévalence du VIH et du VHC chez les UD et de comprendre les déterminants des pratiques à risque.MéthodesLe recueil des données s'est déroulé en 2002 auprès de 166 UD recrutés dans l'ensemble du dispositif spécialisé en toxicomanie et de réduction des risques à Marseille. Les données déclaratives étaient comparées à des données biologiques (sang au doigt sur papier buvard).RésultatsLa prévalence du VIH était de 22 % pour le déclaratif et le biologique. La prévalence du VHC était de 52 % en déclaratif et de 73 % en biologique. Globalement, 30 % des UD ignoraient leur séropositivité au VHC. Chez les moins de 30 ans, 44 % des UD étaient déjà contaminés par le VHC, ce qui laisse supposer des contaminations survenant dans les premières années de consommation.ConclusionLa politique de réduction des risques semble avoir eu un effet sur la diminution de la transmission du VIH chez les UD, mais semble de portée bien plus limitée sur le VHC.
BackgroundIn France, a harm-reduction policy was implemented in the late 1980s with the aim of reducing the prevalence of HIV and hepatitis C virus infection among drug users. The ANRS-Coquelicot survey was designed to measure the prevalence of HIV and HCV infection among drug users, and to examine determinants of at-risk behaviors.MethodsIn 2002, information was collected from 166 drug users recruited in all types of services specializing in drug use and harm reduction in Marseille, France. Self-reported HIV and HCV serostatus was compared with the results of serological tests done on capillary blood collected on filter paper.ResultsThe self-reported and biologically documented prevalence rates of HIV infection were identical (22 %). In contrast, the self-reported prevalence of HCV infection was 52 %, while the biologically documented prevalence was 73 %. Overall, 30 % of HCV-infected drug users were unaware of their status. Forty-four per cent of drug users under 30 years of age were HCV-seropositive, suggesting that they had been infected early during drug use.ConclusionThe harm-reduction policy seems to have had a marked impact on HIV transmission among drug users, but a much more limited impact on HCV transmission.
Journal: Revue d'Ãpidémiologie et de Santé Publique - Volume 54, Supplement 1, July 2006, Pages 53-59