کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
3893886 | 1250104 | 2012 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLe diagnostic précoce de l’insufissance rénale aiguë (IRA) est nécessaire et devrait se faire au stade de lésion rénale avant même la dégradation du débit de filtration glomérulaire. Plusieurs biomarqueurs d’atteinte rénale aiguë sont actuellement à l’étude. Parmi ceux-ci, le Neutrophil Gelatinase Associated Lipocalin (NGAL) semble l’un des plus prometteurs et fait l’objet de nombreuses publications. La performance diagnostique de NGAL, dosé dans le plasma ou les urines, pour le dépistage de l’IRA dépend de nombreux facteurs. Bien que les données expérimentales récentes soient en faveur de l’utilisation préférentielle du dosage urinaire de NGAL, les données cliniques issues de nombreuses études ne permettent pas de trancher formellement sur la supériorité du dosage urinaire par rapport au dosage plasmatique pour le dépistage des atteintes rénales aiguës. Il n’en reste pas moins que sur le plan analytique, les techniques de dosage du NGAL urinaire sont actuellement plus fiables que celles du dosage plasmatique. La performance diagnostique de NGAL dans un contexte d’IRA est maximale en chirurgie cardiaque pédiatrique. Les résultats, chez l’adulte en postopératoire de chirurgie cardiaque et dans d’autres situations (réanimation, urgences, transplantation), sont moins convaincants. Par ailleurs, il n’est actuellement pas possible d’extrapoler des études cliniques une valeur seuil discriminante unique de NGAL, aussi bien dans les urines que dans le plasma. D’autres études sont nécessaires pour valider définitivement NGAL comme biomarqueur de l’atteinte rénale aiguë et en préciser les conditions d’utilisation en pratique clinique.
Neutrophil Gelatinase Associated Lipocalin (NGAL) is one of the most promising biomarkers for acute kidney injury (AKI). Although urinary NGAL is intuitively more appropriate to apprehend renal injury, clinical data have accumulated on the potential interest of NGAL measured indifferently in serum or urine. Diagnostic performance of NGAL greatly varies across studies according to different factors such as the type of patients (pediatric versus adult) and the clinical situations (surgery versus intensive care). Overall, NGAL is presented as a useful tool to diagnose and predict AKI outcome but several issues (the absence of a unique pertinent threshold value, the incomplete analytical validation of its measurement and, its apparent limited clinical added value as compared to traditional AKI markers) remain to be addressed in order to definitely recommend its use in clinical practice.
Journal: Néphrologie & Thérapeutique - Volume 8, Issue 7, December 2012, Pages 508–515