کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
3894811 | 1250129 | 2013 | 26 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméCe chapitre fournit des informations sur les variations temporelles et géographiques de la prévalence de l’insuffisance rénale chronique terminale en France. Cet indicateur mesure les besoins de santé de la population des malades dialysés ou porteurs d’un greffon rénal fonctionnel. Il ne mesure pas la place donnée au traitement conservateur. Au 31 décembre 2011, on dénombre pour les 25 régions contribuant au registre 70 300 personnes en traitement de suppléance dont 39 200 (56%) en dialyse et 31 100 (44%) porteuses d’un greffon rénal fonctionnel. La prévalence brute globale de l’IRTT est de 1091 pmh. Elle est 1,6 fois plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Elle connaît des variations régionales importantes : 2 régions métropolitaines (Ile-de-France, Nord Pas de Calais) et 3 régions d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane et la Réunion) ont une prévalence globale significativement plus élevée que le taux national. La part de la greffe dans le total des patients prévalents varie de 33% dans le Nord-Pas-de-Calais à 53% en Pays de Loire en métropole et de 16% à 25% dans les régions d’outre-mer. Le rapport greffés/dialysés est supérieur à 1 en Basse Normandie, Bretagne, Franche Comté, Pays de Loire et Poitou-Charentes. En Alsace, Haute Normandie, Languedoc Roussillon, Nord-Pas-de-Calais, Picardie et PACA, ce rapport est inférieur à 0,7 et il est inférieur à 0,3 dans les régions d’outre-mer.La prévalence globale standardisée sur l’âge et le sexe est de 40 patients par million d’habitants pour la dialyse péritonéale, de 567 pour l’hémodialyse et de 483 pour la greffe. Elle varie fortement d’une région à l’autre.Sur 18 régions contribuant au registre depuis 2007, l’écart entre les taux de prévalence standardisés de l’insuffisance rénale terminale traitée par dialyse et par greffe diminue, la prévalence de la greffe augmentant de + 4% contre + 2% pour la dialyse, du fait de l’augmentation du nombre annuel de greffe et de la meilleure survie des greffés. Cette évolution doit conduire la communauté néphrologique et les autorités sanitaires à anticiper des changements dans la manière de concevoir la prise en charge globale des malades, et à les adapter à des contextes régionaux variés.
This chapter describes temporal and geographical variations of ESRD prevalence in France. This indicator assesses health needs of ESRD patients on dialysis or living with functional transplant. It does not include patients on conservative treatment. On December 31, 2011, 70 300 patients were receiving a renal replacement therapy in one of the 25 regions contributing to the registry, 39 200 (56%) on dialysis and 31 100 (44%) living with a functional renal transplant. The overall crude prevalence was 1091 pmh. It was 1.6 higher in males. Prevalence was subject to regional variations with 5 regions (3 overseas) above the national rate. Renal transplant share varied from 33% in Nord-Pas-de-Calais to 53% in Pays de Loire, and from 16 to 25% in overseas regions.The overall sex and age standardised prevalence was 40, 567 and 483 pmh respectively for peritoneal dialysis, haemodialysis and transplantation, with marked regional variations. The study of temporal variations for 18 regions contributing to the registry since 2007 demonstrated a +4% increase in standardised prevalence of ESRD patients with a functional transplant vs +2% increase for dialysis, resulting in a decreasing gap between dialysis and transplantation prevalence, due to an increase number of renal transplant and a longer survival of transplanted patients. Such an evolution should prompt the nephrological community and health authorities to anticipate changes in the ESRD healthcare organisation and to adapt them to the regional context.
Journal: Néphrologie & Thérapeutique - Volume 9, Supplement 1, September 2013, Pages S39-S64