کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4091235 | 1268197 | 2013 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionCes dernières décennies, les ruptures du tendon calcanéen ont augmenté de façon conjointe à la pratique sportive. Le traitement restant controversé, il apparaît une tendance pour la prise en charge chirurgicale chez le sportif.HypothèseLa réparation chirurgicale des ruptures du tendon calcanéen chez le sportif permet une bonne récupération fonctionnelle et analytique quelle que soit la chirurgie. Existe-t-il cependant une différence entre la chirurgie percutanée (CP) et la chirurgie conventionnelle à ciel ouvert (CCO) au niveau de ces résultats ?Patients et méthodesIl s’agissait d’une étude transversale sur 31 patients présentant une rupture du tendon achilléen lors de la pratique sportive. Seize patients ont été traités chirurgicalement par CP, 15 par CCO entre 2005 à 2009. Le résultat analytique a été évalué par goniométrie en chaîne ouverte, mesure de l’amyotrophie du segment jambier et mesure de la force isocinétique. L’analyse fonctionnelle était basée sur le délai et le niveau de reprise sportive, l’American Orthopaedic Foot and Ankle Society Score (AOFAS) et l’EVA douleur.RésultatsLes ruptures du tendon calcanéen ont été retrouvées chez 88 % d’hommes et 12 % de femmes, avec un âge moyen de 38 ans. La rupture s’effectuait dans 71 % des cas lors d’un effort excentrique. À 15 mois de recul, l’amyotrophie était de 13 mm après CP et 24 mm après CCO (p = 0,01). Un déficit de force musculaire de 19 % était retrouvé sur les fléchisseurs plantaires dans les deux groupes, mais aucun patient n’avait présenté de rerupture. Les résultats fonctionnels attestaient d’une reprise sportive à 130 jours après CP contre 178 après CCO (p = 0,005). L’AOFAS était en moyenne de 94 et l’EVA était de 0,5. Aucune différence d’amplitude articulaire n’avait été retrouvée. Soixante-dix-sept pour cent des patients avaient repris le sport à leur niveau antérieur.DiscussionLe retour à la vie active était plus précoce dans les études anglo-saxonnes que dans notre étude, cela pouvant s’expliquer par les systèmes de couvertures sociales différents. La CP permettrait un retour plus rapide à la pratique sportive, soit vers 130 jours, associé à une amyotrophie plus faible qu’après CCO. Concernant le retour à la pratique sportive et le niveau de pratique, nous retrouvons des chiffres similaires aux populations de sportifs étudiées dans la littérature, le tout indépendamment de la chirurgie utilisée. Nous avons retrouvé un score AOFAS comparable aux données de la littérature. En termes de force musculaire, il n’existe pas de différence entre nos deux techniques à 15 mois postopératoire. Hormis les thromboses veineuses classiquement décrites après immobilisation du membre inférieur, les complications postopératoires secondaires étaient essentiellement des paresthésies dans le territoire sural, résolutives lors de l’évaluation à 15 mois postopératoires.ConclusionLes résultats du traitement chirurgical des ruptures du tendon calcanéen sont globalement bons. Alliant simplicité du traitement orthopédique et fiabilité du traitement chirurgical conventionnel, la CP serait une technique de choix qui permettrait l’obtention d’excellents résultats. Le retour sportif semble plus précoce et l’amyotrophie plus faible et le score fonctionnel meilleur après CP.Niveau de preuveIV.
Journal: Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Volume 99, Issue 5, September 2013, Pages 482–489