Ostéochondrite disséquante évoluée de la patella : utilité de la mosaïcplastie ostéochondrale

RésuméIntroductionL’atteinte de la patella dans le cadre de l’ostéochondrite disséquante du genou est rare. Cette étude a eu deux buts principaux : l’évaluation des résultats fonctionnels du traitement chirurgical par mosaïcplastie de cette pathologie, et l’évaluation de la reconstruction de la surface articulaire et de l’intégration des plots.Patient et méthodeSix cas consécutifs d’ostéochondrite disséquante de patella chez des patients jeunes et sportifs ont été traités par mosaïcplastie par le même chirurgien senior entre 2002 et 2007. Tous les cas présentaient une lésion de type niche vide, stade IV ICRS. L’âge moyen au diagnostic était de 20,5 ± 9,2 ans. L’évaluation pré- et postopératoire a été clinique et radiologique à l’aide des scores IKDC, de Lysholm et de Tegner, d’un arthroscanner et d’une IRM.RésultatsL’évaluation des résultats fonctionnels du traitement chirurgical à un recul moyen de 26 mois a montré en moyenne un score IKDC subjectif de 66,3, un score de Lysholm de 85 et un score de Tegner de 5,7 (respectivement 37,2, 58,3 et 3,5 avant l’intervention). L’évaluation radiologique a montré une reconstruction de la surface articulaire avec une congruence satisfaisante et une bonne incorporation osseuse de la greffe au niveau du site récepteur, sauf chez un patient où nous avons retrouvé une lacune cartilagineuse de 5 mm de diamètre et un corps étranger.DiscussionLa greffe ostéochondrale en mosaïque s’est révélée une technique valable aux résultats fonctionnels satisfaisants. Ils restent à résoudre le problème technique peropératoire du choix des plots, du siège patellaire de la lésion.Type d’étudeÉtude rétrospective de cohorte. Niveau IV.