Specific teaching about doping in sport helps medical students to meet prevention needs

SummaryObjectivesTo assess medical students’ knowledge and training requirements in relation to doping in sport and to investigate their attitudes on doping prevention.MethodsProspective study based upon the comparison of two randomised groups: experimental group (A) benefiting of a specific educational intervention (role-playing games) on doping in sport and control group (B). Training requirements, knowledge and attitudes were assessed by questionnaires at the beginning (T0) and the end (T1) of the training and 1 year later (T2).ResultsA total of 58 students participated to the study at T0 and T1 (A = 31; B = 27) and 52 at T2 (A = 28; B = 24). Even 88% felt that they have a role to play in the prevention of doping in sport, 91% felt that the vocational training scheme did not deliver accurate formation for such a role. After the training, knowledge is improved (T1 and T2) for both groups especially regarding to the French law against doping and the ability to access to the list of prohibited substances. Role playing games are effective in improving medical students’ attitude in doping issues and its prevention with a higher level of confidence of group A at T1 (P < 0.001) and T2 (P < 0.05) for some communication skills.ConclusionsBasic medical training of medical students’ is perceived as insufficient to effectively participate in the prevention in doping issues. A specific training is able to provide them accurate communication skills to meet future prevention needs.

RésuméObjectifsÉvaluer les attentes et les connaissances (savoir) ainsi que le « savoir-être » des étudiants en médecine concernant la prévention du dopage.MéthodesÉtude prospective randomisée comparant un groupe expérimental (A) bénéficiant d’une action pédagogique éducative sur le dopage sportif à un groupe témoin (B). L’évaluation en matière de formation, de « savoir » et de « savoir-être » est réalisée par questionnaires renseignés en début (T0), en fin (T1) et un an après (T2) l’enseignement dédié à la médecine du sport.RésultatsCinquante-huit internes de médecine générale ont participés à l’étude à T0 et T1 (A = 31 ; B = 27) et 52 à T2 (A = 28 ; B = 24). Si 88 % des étudiants considèrent avoir un rôle à jouer en matière de prévention du dopage sportif, 91 % estiment que la formation médicale initiale ne permet pas d’assurer un tel rôle. Au décours de l’enseignement, le « savoir » progresse (T1 et T2) dans les deux groupes, essentiellement au regard des connaissances des lois françaises anti-dopage et de l’accès à la liste des substances interdites. Les jeux de rôles permettent une progression du « savoir-être » chez les étudiants du groupe A à T1 (p < 0,001) et T2 (p < 0,05) concernant le dopage et sa prévention.ConclusionLa formation médicale initiale est perçue comme insuffisante par les étudiants en médecine pour leur permettre de participer à la prévention du dopage. Un enseignement spécifique est susceptible de les aider en tant qu’acteurs de prévention.