Insomnia and sleep misperception

Sleep misperception is often observed in insomnia individuals (INS). The extent of misperception varies between different types of INS. The following paper comprised sections which will be aimed at studying the sleep EEG and compares it to subjective reports of sleep in individuals suffering from either psychophysiological insomnia or paradoxical insomnia and good sleeper controls. The EEG can be studied without any intervention (thus using the raw data) via either PSG or fine quantitative EEG analyses (power spectral analysis [PSA]), identifying EEG patterns as in the case of cyclic alternating patterns (CAPs) or by decorticating the EEG while scoring the different transient or phasic events (K-Complexes or sleep spindles). One can also act on the on-going EEG by delivering stimuli so to study their impact on cortical measures as in the case of event-related potential studies (ERPs). From the paucity of studies available using these different techniques, a general conclusion can be reached: sleep misperception is not an easy phenomenon to quantify and its clinical value is not well recognized. Still, while none of the techniques or EEG measures defined in the paper is available and/or recommended to diagnose insomnia, ERPs might be the most indicated technique to study hyperarousal and sleep quality in different types of INS. More research shall also be dedicated to EEG patterns and transient phasic events as these EEG scoring techniques can offer a unique insight of sleep misperception.

RésuméLa mésestimation du sommeil est souvent observée chez les individus souffrant d’insomnie (INS). Cependant, l’ampleur de cette mésestimation varie entre les types d’INS. Cet article est composé de sections dédiées à l’étude de l’EEG et sa comparaison avec les rapports subjectifs de sommeil d’individus souffrant soit d’insomnie psychophysiologique ou paradoxale et bons dormeurs. L’EEG peut être étudié soit sans intervention (en utilisant les données brutes) comme dans le cas de la polysomnographie ou l’analyse spectrale, soit en identifiant des patrons d’activation comme pour les patrons cycliques alternants (cyclic alternating pattern) ou encore en décortiquant l’EEG en évènements phasiques ou transitoires (complexes-K et fuseaux de sommeil). On peut également agir sur l’EEG en délivrant des sons et en étudiant leur impact sur les ondes de l’EEG comme dans le cas des potentiels évoqués, et surtout ceux cognitifs. Du peu d’études disponibles utilisant ces différentes techniques/mesures, une conclusion générale peut tout de même être tirée : la mésestimation du sommeil n’est pas facilement quantifiable et sa valeur clinique n’est pas adéquatement reconnue. Alors qu’aucune des techniques/mesures définies ici n’est disponible ou recommandée afin de diagnostiquer l’insomnie, la technique utilisant les potentiels évoqués cognitifs semble la plus appropriée ou juste afin de mesurer l’hypervigilance corticale (hyperarousal) et la qualité du sommeil chez les différents types d’individus souffrant d’insomnie. Finalement, plus de recherches devraient être dédiées à l’étude des patrons EEG et des évènements phasiques du sommeil puisque ces techniques apportent une compréhension différemment unique de la mésestimation du sommeil.