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Évolution de la sensibilité aux antibiotiques de Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumanii dans un CHU de Beyrouth entre 2005 et 2009
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Évolution de la sensibilité aux antibiotiques de Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumanii dans un CHU de Beyrouth entre 2005 et 2009
چکیده انگلیسی

RésuméIntroductionLes bactéries multirésistantes constituent désormais un problème majeur de santé publique. Plusieurs mécanismes sont à la base de cette multirésistance aux antibiotiques. L’inactivation enzymatique reste cependant le mécanisme prépondérant et en particulier la production de bêtalactamases. D’importance notable sont les bêtalactamases à spectre étendu (BLSE) d’Escherichia coli et de Klebsiella pneumoniae médiant la résistance aux céphalosporines de troisième génération et à l’aztréonam (AZT). L’association de multiples mécanismes de résistance (efflux, imperméabilité, inactivation enzymatique) crée à son tour des bactéries multirésistantes comme par exemple Pseudomonas aeruginosa BMR et Acinetobacter baumanii BMR. Alors qu’elles étaient limitées à l’environnement hospitalier, ces bactéries multirésistantes sont devenues un problème majeur d’infections communautaires touchant des personnes ayant peu ou pas de contact avec l’environnement hospitalier.But de l’étudeLe but de l’étude est de suivre sur cinq ans l’évolution des sensibilités aux antibiotiques de quatre bacilles à Gram négatif (BGN) communément impliqués dans les infections nosocomiales à bactéries multi résistantes : E. coli, K. pneumoniae, P. aeruginosa et A. baumanii, dans un centre hospitalier universitaire de Beyrouth, entre 2005 et 2009. La sensibilité des souches isolées de malades non hospitalisés a été également étudiée.Matériel et MéthodesLes différentes souches bactériennes ont été classées selon leur provenance de malades hospitalisés ou non, selon qu’elles soient productrices de BLSE (pour E. coli et K. pneumoniae) ou qu’elles soient des BMR (pour P. aeruginosa et A. baumanii). Les sensibilités respectives aux antibiotiques ont été retirées de la base de données informatique de l’hôpital. La comparaison des pourcentages de sensibilité a été réalisée par z-test sur logiciel informatique.RésultatsPour Escherichia coli on avait recensé en 2009 une totalité de 2541 souches dont 773 étaient productrices de BLSE ou 30,4 % contre 2031 souches en 2005 dont 361 productrices de BLSE ou 17,8 % (p < 0,001). On avait constaté aussi une diminution de la sensibilité des souches hospitalières au Ceftazidime (CAZ) et à l’AZT entre 2005 et 2009 (p < 0,001) ainsi qu’une diminution de la sensibilité des souches communautaires au triméthoprime/sulfaméthoxazole (SXT) entre 2005 et 2009 (p = 0,03). En revanche il y a eu une diminution significative du taux de BLSE entre 2007 et 2009 : 33,4 % contre 30,4 % (p = 0,03). Pour K. pneumoniae, on avait recensé en 2009 une totalité de 560 souches dont 178 étaient productrices de BLSE ou 31,8 % contre 405 souches en 2005 dont 96 productrices de BLSE ou 23,7 % (p = 0,03). On avait noté aussi une diminution de la sensibilité des souches hospitalières à la piperacilline-tazobactam (TZP), cefotaxime (CTX) et AZT (p < 0,001 p = 0,03 et p = 0,03 respectivement) entre 2006 et 2009, et une augmentation sensible du taux de BLSE entre 2008 et 2009 (p = 0,0001). Pour P. aeruginosa, on avait recensé en 2009 une totalité de 973 souches dont 258 étaient des bacilles multi résistants ou BMR (résistance à plus de trois familles d’antibiotique) ou 26,5 % contre 876 souches en 2005 dont 233 étaient des BMR ou 26,6 % (p = 0,5) mais avec toutefois une diminution du taux de BMR entre 2008 et 2009 (p = 0,047). Il y avait aussi diminution de la sensibilité des souches BMR à la CAZ (p < 0,001) et à l’imipenème (IMP) (p = 0,003) entre 2005 et 2009. Enfin pour A. baumanii, on avait recensé en 2009 une totalité de 130 souches dont 101 étaient des BMR ou 77,7 % contre 79 souches en 2005 dont 58 étaient des BMR ou 73,4 % (p = 0,24) avec diminution dramatique de la sensibilité des souches BMR à l’IMP entre 2006 et 2009 de 92,3 % à 30 % (p < 0,001).ConclusionMalgré la politique de restriction sur l’usage des antibiotiques et les conditions d’hygiène et d’isolement des patients porteurs de germes multi résistants, il n’y a pas eu une diminution drastique du nombre de souches BMR ou productrices de BLSE. Des efforts supplémentaires devraient être envisagés afin de réduire le pourcentage des bactéries résistantes et multi résistantes de la flore hospitalière.

IntroductionUntil recently, multiresistant bacteria were only limited to hospitals. However, they are now responsible for community acquired infections, affecting people who have had no contact with the hospital environment. Several mechanisms are associated with these resistances. The production of betalactamases is however the predominant mechanism and especially the production of extended spectrum beta-lactamases or ESBL by strains of Escherichia coli and Klebsiella pneumoniae, which mediate resistance to third generation cephalosporins and aztreonam (AZT). The association of multiple mechanisms of resistance (efflux pumps, impermeability and enzymatic inactivation) generates multi resistant bacteria such as Pseudomonas aeruginosa MDR and Klebsiella pneumoniae MDR.Aim of the studyThe aim of the study was to analyze retrospectively the susceptibility to antibiotics of strains of E. coli, K. pneumoniae, P. aeruginosa and A. baumanii isolated from hospitalized and outpatients in a university hospital center of Beirut over a period of five years from 2005 to 2009.Materials and methodsBacterial strains were classified according to their origin (inpatients versus outpatients), their ability to produce or not ESBLs for E. coli and K. pneumonia and if they were MDR for P. aeruginosa and A. baumanii. Antibiotics susceptibilities were retrieved from the informatics database of the hospital. Comparison of susceptibility percentages was done using a unilateral z-test on a computer program.ResultsIn 2009, 2541 strains of E. coli were isolated, 773 of which or 30.4 % were ESBL producers while 2031 strains were isolated in 2005, of which 361 or 17.8 % were ESBL producers (p < 0.001). We noticed a decrease in hospital strains susceptibility to ceftazidime (CAZ) and AZT, between 2005 and 2009 (p < 0.001), and a decrease in community strains susceptibility to triméthoprime/sulfaméthoxazole (SXT) between 2005 and 2009 (p = 0.03). We noted however a significant decrease of ESBL producing strains between 2007 and 2009: 33.4 % versus 30.4 % (p = 0.03). Among 560 strains of K. pneumoniae isolated in 2009, 178 strains or 31.8 % were ESBL producers in comparison to 23.7 % of the strains isolated in 2005 (p = 0.03). We also noticed a decrease in hospital strains susceptibility to piperacilline-tazobactam (TZP), cefotaxime (CTX) and AZT (p < 0.001 p = 0.03 and p = 0.03 respectively) between 2006 and 2009, and a significant increase in ESBL producing strains between 2008 et 2009 (p = 0.0001). 26.5 % of P. aeruginosa strains isolated in 2009 were MDR bacteria with no significant change as compared to 26.6 % in 2005 (p = 0.5). However, the percentage of MDR strains slightly decreased between 2008 and 2009 (p = 0.047). The susceptibility of MDR strains to CAZ and imipenem (IMP) decreased between 2005 and 2009 (p < 0.001 and P = 0.003 respectively). As for A. baumanii, 77.7 % of strains were MDR in 2009 in comparison to 73.4 % in 2005 (p = 0.24) with a dramatic decrease of MDR strains susceptibility to IMP from 92.3 % in 2006 to 30 % in 2009 (p < 0.001).ConclusionDespite restrictions on antibiotics prescriptions and isolation of patients harboring MDR bacteria or bacteria producing ESBL, there has not been satisfactory reduction of multi resistant bacteria and efforts should be made to reduce these bugs from the hospital flora.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Pathologie Biologie - Volume 60, Issue 3, June 2012, Pages e15–e20
نویسندگان
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