The revival of colistin: An old antibiotic for the 21st century

BackgroundMultidrug resistant Gram-negative rods are emerging as major pathogens and are the cause of difficulty to treat infections. In certain situations colistin is the only active drug.MethodsA retrospective review of the patient's charts admitted at Hôtel-Dieu de France hospital, Beirut, between October 2002 and February 2004 and treated with intravenous colistin.ResultsFifteen patients were identified; they were suffering from urinary tract infections, cellulitis, osteomyelitis, mediastinitis and intra-abdominal abscess. The microorganisms were resistant to all available antibiotics except colistin. Three strains were also susceptible to aminoglycosides. Pseudomonas aeruginosa was the most frequently isolated pathogen. Colistin was used in monotherapy in 12 patients and combined with amikacin in three patients. At the end of therapy, a 93% rate of favorable clinical outcome was observed. Renal toxicity was encountered among 12 patients. It was severe in only two cases in which creatinin clearance decline surpassed 50% of the baseline value. No neurological toxicity was observed.ConclusionColistin has an important role to play when used for the treatment of infections with multiresistant Gram-negative bacteria. Nephrotoxicity seems much lower than expected and neurotoxicity is minimal.

RésuméRationnelLes bacilles Gram-négatifs multirésistants sont à l’origine d’infections dont le traitement est difficile. Dans certaines situations la colistine est la seule molécule active.MéthodesÉtude rétrospective des dossiers des patients admis à l’hôpital Hôtel-Dieu de France à Beyrouth entre octobre 2002 et février 2004 et traités par de la colistine administrée par voie intraveineuse.RésultatsQuinze patients ont été identifiés; ils souffraient de pyélonéphrites, de cellulites, d’ostéomyélites, de médiastinite et d’abcès intra-abdominal. Les microorganismes isolés étaient résistants à tous les antibiotiques disponibles excepté la colistine. Trois souches étaient également sensibles aux aminoglycosides. Pseudomonas aeruginosa était le pathogène le plus fréquemment rencontré. La colistine a été utilisée en monothérapie chez 12 patients et combinée à l’amikacine chez trois autres. À la fin du traitement, un taux de 93 % de réponse clinique favorable a été constaté. Douze patients ont présenté une toxicité rénale. Cette nephrotoxicité a été sévère dans deux cas où la baisse de la clairance de la créatinine a dépassé 50 % de sa valeur de base. Une neurotoxicité n’a pas été rencontrée chez aucun des patients.ConclusionLa colistine a un rôle important à remplir dans le traitement des infections à bacilles Gram-négatifs multirésistants. Sa toxicité rénale apparaît modérée et sa toxicité neurologique minime.