Enterococcus faecium isolated from bone marrow transplant patients in Tunisia: High prevalence of antimicrobial resistance and low pathogenic power

ObjectivesInvestigation of the occurrence and antibiotic susceptibility of Enterococcus faecium isolates, collected during four years from neutropenic patients at the Tunisian bone marrow transplantation centre.Materials and methodsE. faecium strains were identified by conventional methods and by the Api20 Strep (Bio-Mérieux, France). Antibiotic susceptibility was determined by the disk diffusion method on Mueller-Hinton agar and interpreted as recommended by CA-SFM. MICs of ampicillin, vancomycin, and teicoplanin were determined by E-test method.ResultsTwo hundred and thirty five E. faecium isolates were recovered from stool cultures or rectal swabs (229), throat (three), urine (two), and pus of wound (one). None was responsible for bacteraemia. Ampicillin resistance, without production of β-lactamase, was observed in 43.8% of isolates. All the isolates were susceptible to glycopeptides. High rates of resistance were observed: high-level resistance (HLR) to gentamicin (33.6%), HLR to kanamycin (55.7%), HLR to streptomycin (47.6%), erythromycin (86.4%), ciprofloxacin (78.7%), rifampicin (85%), and tetracycline (43%). Strains with HLR to gentamicin were significantly more resistant to ampicillin and streptomycin. Multiple drug resistance was observed in most isolates.ConclusionThese findings demonstrated the low pathogenic power of E. faecium in our patients, and the high frequencies of resistance to ampicillin and aminoglycosides. In the absence of glycopeptide-resistance, vancomycin remains an alternative treatment against multidrug resistant strains.

RésuméObjectifsÉtude de la fréquence d’isolement et du profil de résistance aux antibiotiques des souches de Enterococcus faecium isolées pendant une période de quatre ans chez des patients neutropéniques au centre national de greffe de moelle osseuse de Tunis.Matériel et méthodesLes souches de E. faecium ont été identifiées par les méthodes conventionnelles et par Api20 Strep (Bio-Mérieux, France). La sensibilité aux antibiotiques a été réalisée par la méthode de diffusion sur milieu gélosé de Mueller-Hinton et interprété selon les recommandations de la Société française de microbiologie (CA-SFM). Les CMIs de l’ampicilline, de la vancomycine et de la teicoplanine ont été déterminées par la méthode E-test.RésultatsDeux cent trente-cinq souches (235) de E. faecium ont été obtenu à partir de coprocultures et d’écouvillonnage rectaux (229), gorge (trois), urine (deux) et de pus (une). Aucune souche n’a été responsable de bactériémie. La résistance à l’ampicilline, sans production de β-lactamase, a été observée chez 43,8 % des souches. Toutes les souches sont sensibles aux glycopeptides. Des taux élevés de résistance aux antibiotique ont été observés : haut niveau de résistance (HNR) à la gentamicine (33,6 %), HNR à la kanamycine (55,7 %), HNR à la streptomycine (47,6 %), érythromycine (86,4 %), ciprofloxacine (78,7 %), rifampicine (85 %) et à la tétracycline (43 %). Les souches présentant un HNR à la gentamicine sont significativement plus résistantes à la streptomycine et à l’ampicilline que les souches sauvages. La majorité des souches ont été multirésistantes à plusieurs antibiotiques.ConclusionCes résultats démontre un faible pouvoir pathogène de E. faecium chez nos patients vu qu’elles ont été principalement des souches de colonisation, des taux élevés de résistance à l’ampicilline et aux aminosides. En absence de la résistance aux glycopeptides, la vancomycine reste une excellente alternative thérapeutique contre les souches multirésistantes.