کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
4136633 | 1271925 | 2008 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLes conflits du Golfe (1991), de Bosnie (1995) et du Kosovo (1999) ont vu les forces de la coalition faire usage d’obus flèche à l’uranium appauvri. Bien que moins radioactif que l’uranium naturel et connu surtout pour sa toxicité rénale, cet uranium appauvri a été suspecté par certains comme étant responsable de pathologies apparues a posteriori chez des vétérans et regroupées sous les noms de syndromes du Golfe ou des Balkans. S’insérant dans plusieurs études sur le sujet, le laboratoire du Service de protection radiologique des armées a effectué, entre 1999 et 2004, plus de 200 dosages d’uranium dans les urines de vétérans ayant participé aux susdits conflits et susceptibles d’avoir été contaminés par des poussières d’uranium appauvri. La méthode analytique mise en œuvre sert de référence pour le suivi des travailleurs du nucléaire. Elle consiste en une mesure par spectrométrie alpha après séparation chromatographique spécifique des isotopes de l’uranium (dont l’234U, l’238U et l’235+236U). Pour l’essentiel, les résultats de cette analyse radiotoxicologique ont été inférieurs aux limites de détection des appareils de mesure, soit 10 mBq/L pour chaque isotope, donc conformes aux recommandations de la Commission internationale de protection radiologique. Quoiqu’obtenus, pour certains, plus de 10 ans après une possible exposition, ces résultats attestent l’absence d’une contamination par de l’uranium appauvri qui aurait pu engendrer des pathologies a posteriori.
SummaryDuring the 1991 Gulf War, the 1995 Bosnia conflict and the 1999 Kosovo conflict, munitions containing depleted uranium (DU) have been employed by the coalition forces. Altough the radioactivity of this metal is about 40–50% lower than that of natural uranium, and that health concerns are based primarily on the metal's kidney toxicity, DU has been quoted among the causes of the different pathologies developped by some soldiers a few time after they went back home. In order to evaluate the potential relation between a DU exposition and some of the pathologies described, more than 200 urine uranium analysises have been done between 1999 and 2003 by the laboratory of the french Army radioprotection service. The method used is the standard method for determining uranium in excretion of nuclear workers: a chemical uranium isotopes separation (including 234, 235 + 236 and 238) followed by an alpha ray spectrometry. All results were negative and quite all of the detection limits were lower than the ones recommanded by the International Commission on Radiological Protection (10 mBq/L per isotope). The summary is that none of the available analysises for uranium excreted in urine suggests that any subjects examined had incorpored DU that could explain pathologies appeared after the conflicts.
Journal: Pathologie Biologie - Volume 56, Issue 2, March 2008, Pages 77–83