کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4148602 | 1272709 | 2010 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméL’éducation sexuelle a évolué au cours de ces 40 dernières années. L’objectif de ce travail était de connaître les besoins, les connaissances et les souhaits des adolescents en matière d’éducation sexuelle et affective.MéthodeDans le Maine-et-Loire, une centaine de collégiens de classes de troisième ont donné leur avis sur le fond et la forme de l’éducation sexuelle et affective qu’ils avaient reçue, grâce à un autoquestionnaire.RésultatsUne majorité (88 %) de collégiens estimait qu’il était important que l’éducation sexuelle et affective fasse partie du programme de classe. La majorité des élèves (68 %) ne ressentait pas le besoin de parler à quelqu’un de sexualité. La moitié des filles déclaraient cependant avoir besoin de parler de la sexualité contre 16 % des garçons (p < 0,001). Les filles désiraient plus significativement être entre elles (35 %) que les garçons entre eux (23,5 %) (p = 0,001). Enfin, pour l’âge de début des séances d’éducation sexuelle, 66 % des collégiens, quel que soit leur sexe, répondaient entre 10 et 14 ans.DiscussionL’éducation sexuelle scolaire s’avère trop rare, bien loin de la fréquence légale. Elle apparaît fréquemment inadaptée aux attentes des jeunes. Afin d’améliorer cette prévention sexuelle, il s’avère nécessaire de débuter plus précocement l’éducation sexuelle et affective, de multiplier les occasions et les interlocuteurs en favorisant les thèmes qui préoccupent les jeunes. L’interlocuteur doit être de préférence jeune et utiliser des moyens de communication vivants et ludiques afin de dédramatiser cette éducation. Le plus important reste de respecter l’adolescent et de préserver une communication de qualité pour l’aider dans ses choix vers le bonheur.ConclusionLa promotion de la santé sexuelle relève d’une approche globale et nécessite entre autres une stratégie nationale, une coopération des acteurs locaux et un budget adapté.
SummaryAimsTeenagers have very particular needs and their healthcare must be adapted to these needs. Despite all the modern means of communication and education, problems related to sex and sexuality have an effect on their well-being. Sex education has improved in the last 40 years, but what is today's situation?MethodologyIn the Maine-et-Loire region of France, approximately 100 15- to 16-year-olds responded to a questionnaire, giving their views on the nature and quality of the sexual and emotional education they received.ResultsIt appears that it falls very short of the legal requirements and that it is often inappropriate to the needs of young people. To improve sexual prevention, it is necessary to start early to provide sexual and emotional education and to increase the opportunities and the diversity of speakers presenting themes of importance to young people. The speaker should preferably be young and use lively means of communication and role-plays to normalize sex education.ConclusionThe most important aspects are respecting this young population as well as opening and maintaining communication with them, which will help them make better choices toward a better future. Promoting sex education is part of a global approach to healthy lifestyles and requires a national strategy, cooperation between the interested parties, and an adequate budget.
Journal: Archives de Pédiatrie - Volume 17, Issue 3, March 2010, Pages 219–225