کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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5999892 | 1182359 | 2015 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionLe syndrome d'hyperémèse cannabique (SHC) est caractérisé par des épisodes répétés de nausées et vomissements survenant chez des adultes jeunes, consommateurs chronique de cannabis. Le signe marquant de ce syndrome est la prise répétée et compulsive de douches chaudes. Nous en rapportons six cas.ObservationsTrois femmes et 3 hommes, consommateurs chroniques de cannabis, présentaient un tableau typique du SHC, mais non diagnostiqué jusqu'alors : nausées, vomissements, douleur abdominale à prédominance matinale et amaigrissement survenant chez des adultes de moins de 50 ans. Les symptômes étaient calmés par la prise répétée de douches chaudes. Le bilan paraclinique était négatif. Après prise en charge addictologique et sevrage, les symptômes digestifs disparaissaient.ConclusionLe SHC est de diagnostic clinique. Sa méconnaissance conduit à une errance médicale et entraîne la réalisation répétée d'examens coûteux, parfois invasifs. La physiopathologie est mal connue. Le traitement repose sur le sevrage définitif en cannabis.
IntroductionThe cannabinoid hyperemesis syndrome (CHS) is characterized by cyclic episodes of nausea, vomiting, and abdominal pain, and occurs in young adults with long-term cannabis use. The feature of this syndrome is the relief of symptoms with hot showers. We report here six cases report.Case reportsThree women and 3 men, chronic consumers of cannabis, presented with typical features of the CHS, but the syndrome remained undiagnosed until then: nausea, vomiting, abdominal pain with morning ascendancy and loss of weight occurring in adult's of less than 50 years. The symptoms were improved by taking repeated hot showers. The medical investigations were negative. After addictologist care and cannabis weaning, digestive symptoms disappeared.ConclusionThe CHS is based on a clinical diagnosis. When undiagnosed, clinical presentation leads to a medical wandering and to the realization of repeated, expensive, and sometimes invasive exams. The physiopathology is not clear. The treatment relies on the definitive cannabis weaning.
Journal: La Revue de Médecine Interne - Volume 36, Issue 10, October 2015, Pages 694-697