کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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5999979 | 1182366 | 2015 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionLe diagnostic de neuroborréliose est parfois difficile, basé sur des critères épidémiologiques, cliniques et biologiques. Cette affection se traduit principalement par des méningoradiculites sensitives (67 à 83 % des cas).ObservationNous rapportons l'observation d'un patient ayant présenté une diplégie faciale périphérique de survenue brutale, révélatrice d'une maladie de Lyme prouvée par la mise en évidence d'une sérologie de Lyme positive au niveau sanguin et du liquide céphalo-rachidien. L'interrogatoire ne relevait pas de morsure de tique, ni de lésion cutanée d'érythème migrant. Une antibiothérapie par ceftriaxone était instaurée (2 g/jour pendant 21 jours), permettant une régression complète des manifestations cliniques.ConclusionNotre observation souligne qu'un tableau neurologique de diplégie faciale périphérique doit faire suspecter une maladie de Lyme, justifiant la réalisation systématique d'une sérologie de Lyme chez ces patients. De fait, la prise en charge thérapeutique précoce est indispensable, avant la survenue des complications neurologiques en phase tertiaire de la maladie qui sont grevées de séquelles importantes malgré l'antibiothérapie.
IntroductionDiagnosis of neuroborreliosis may be difficult. Neuroborreliosis mainly results in lymphocytic meningitis and in meningoradiculitis (67-83% of cases).Case reportWe report the case of a patient who developed a sudden facial diplegia, revealing neuroborreliosis proved by positive blood and cerebrospinal fluid serology. The patient had no previous history of tick bite and migrans erythema. The patient was given ceftriaxone therapy (2Â g/day for 21Â days), leading to resolution of all clinical symptoms.ConclusionOur report underscores that neuroborreliosis should be considered in patients exhibiting facial diplegia. Thus, Lyme serology should be performed systematically in these patients. Altogether, early management is crucial, before the onset of neurological manifestations at late stage, leading to disabling sequelae despite antibiotic therapy.
Journal: La Revue de Médecine Interne - Volume 36, Issue 5, May 2015, Pages 352-355