Unité d'assistance diagnostique et thérapeutique rapide : bilan d'activité et impact sur les relations médecine générale et médecine interne hospitalière

RésuméIntroductionDevant les nombreuses difficultés rencontrées par les médecins généralistes pour organiser la prise en charge de leurs patients avec les services hospitaliers, nous avons créé une permanence téléphonique assurée par un médecin sénior du service de médecine interne : l'unité d'assistance diagnostique et thérapeutique rapide (UADTR). Ce travail avait pour but de réaliser un bilan d'activité de l'UADTR après un an de fonctionnement et d'en évaluer l'impact auprès des médecins généralistes par un questionnaire.RésultatsL'UADTR a reçu 663 appels entre février 2005 et janvier 2006. Les appels ont conduit à un conseil téléphonique (41 %), une prise en charge en consultation ou en hospitalisation rapide (26 %) ou différée (32 %). L'enquête menée auprès des médecins généralistes a montré que l'UADTR apporte une réponse aux difficultés qu'ils rencontrent.ConclusionL'UADTR est une aide intéressante pour les médecins généralistes et permet d'améliorer la filière de soins non programmés au sein des hôpitaux.

IntroductionGeneral practitioners report difficulties to work efficiently with hospital physicians. We created a phone number dedicated to general practitioners to contact directly a hospital physician in the general internal medicine department entitled “quick diagnostic and therapeutic assistance”. The aim of this study was to assess the first year activity of this professional support and its impact on general practitioners.ResultsWe received 663 phone calls from February 2005 to February 2006. This led to a simple medical advice (41%), and immediate (26%) or delayed (32%) consultation or admission. Results of the mail survey showed that this “quick diagnostic and therapeutic assistance” was helpful for the general practioners.ConclusionQuick diagnostic and therapeutic assistance improve the quality of clinical care through better continuity of care between the public hospital and the general practitioners.