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Just caring: Do we need philosophical foundations?
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علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی مراقبت های ویژه و مراقبتهای ویژه پزشکی
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Just caring: Do we need philosophical foundations?
چکیده انگلیسی
« Just caring » ou les « soins justes » : avons-nous besoin de fondements philosophiques ? Le problème des soins justes pose la question suivante : que signifie être une société « juste » de « prise en charge » lorsque nous avons des ressources limitées (l'argent) pour répondre aux besoins de santé, virtuellement illimités en raison de l'émergence de nouvelles technologies médicales ? L'implication pratique du problème des « soins justes » est que le besoin de rationnement du système de santé est inévitable. Cela signifie que certains besoins du système de santé ne seront pas pris en charge, même si ces besoins ont une dimension morale inhérente puisqu'il est question de justice. Ainsi, comment les décisions de rationnement peuvent-elles être justes et équitables ? Et qui devrait avoir la responsabilité de prendre de telles décisions ? Le corps législatif, les administrateurs du système de santé, des associations de médecins, des assureurs privés (aux États-Unis) ou des employeurs (aux États-Unis) ? Que devrait être le rôle des philosophes en relation avec le problème de rationnement des « soins justes » ? Après tout, les philosophes sont censés être les experts quand il s'agit des théories de la justice. Dans cet essai, je vais commencer par expliquer comment les philosophes ont déjà beaucoup écrit sur la façon dont nous devons conceptualiser notre compréhension de la notion de justice. Mais le monde est devenu beaucoup plus complexe depuis les réflexions sur la justice de Platon et Aristote. On peut en dire autant concernant Hume et Kant. Ces perspectives semblent obsolètes et peu utiles au regard du problème de rationnement des « soins justes ». Il semble que cela soit également vrai avec Rawls et Nozick. Leurs théories sur la justice sont simplement trop larges et abstraites pour traiter la complexité et l'hétérogénéité du problème de rationnement des « soins justes » du monde réel dans lequel nous vivons aujourd'hui. Dans la première partie de cet essai, je fais l'esquisse de quelques problèmes liés au rationnement des « soins justes » et à l'attribution de cœurs artificiels, du traitement ciblé du cancer et des médicaments pour traiter les patients portant le VIH. Cela fournit un contexte qui sera utile pour le reste de l'essai. Dans la deuxième partie de cet essai, je montre que les théories traditionnelles sur la justice jouent seulement un rôle limité dans le traitement du problème de rationnement des « soins justes » puisque aucune réponse parfaitement juste ne peut être donnée face à la grande majorité des problèmes de justice du système de santé du monde réel. Au lieu de ça, il faut se contenter de résoudre ces problèmes de manière « non idéale ». En définitive, je défendrais une conception plurielle de la justice dans le système de santé, ce qui est une raison supplémentaire pour laquelle nous devons nous contenter de résolutions « non idéales » de ces problèmes. Ces résolutions « non idéales » devront émerger de larges, justes et inclusives délibérations rationnelles démocratiques. Ces délibérations auront pour but d'arriver à un équilibre réflexif entre des considérations en compétition à propos de la justice dans le système de santé au regard du problème très spécifique du rationnement du système de santé. Dans la troisième partie de cet essai, je montre que le rôle des philosophes est de protéger l'intégrité de ces procédés publics de délibération. Je montre que cela implique trois responsabilités pour les philosophes. D'abord, ces délibérations publiques ont besoin de ce que l'on pourrait appeler des « limites justes ». Ces limites sont définies par ce que je mentionne comme « principes constitutionnels de la justice dans le système de santé ». Le rôle des philosophes est d'articuler ces principes constitutionnels et ce qui compte comme un équilibre raisonnable parmi ces problèmes dans la mesure où ils sont appliqués aux problèmes spécifiques du rationnement des « soins justes ». Ensuite, le rôle des philosophes est d'articuler une compréhension spécifique de la « raison publique » qui gouvernerait ces délibérations démocratiques. J'ai ici à l'esprit le travail de Rawls et ses notions de « rationnel » et « raisonnable ». Enfin, les philosophes ont leur rôle traditionnel « socratique » de faire la critique réfléchie des résultats de ces délibérations publiques, étant conscients que la plupart de ces résultats sera « non idéalement » juste. C'est-à-dire que les philosophes doivent distinguer les résultats qui sont non idéalement « assez justes » de ceux qui ne sont pas « assez justes ». Finalement, le rôle des philosophes n'est pas de construire ou découvrir des fondements justes pour ces procédés délibératifs mais de protéger la justice et l'intégrité du procédé délibératif lui-même.
ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Ethics, Medicine and Public Health - Volume 3, Issue 2, April–June 2017, Pages 221-232
نویسندگان
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