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عنوان انگلیسی مقاله ISI
Are we persons or animals? Exposing an anthropocentric bias and suggesting a hybrid view
ترجمه فارسی عنوان
آیا ما افراد یا حیوانات هستیم؟ قرار دادن یک تعصب انسجامی و پیشنهاد یک دید ترکیبی
موضوعات مرتبط
علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی مراقبت های ویژه و مراقبتهای ویژه پزشکی
چکیده انگلیسی
Il existe plusieurs domaines de la philosophie qui se prêtent aux thèmes fréquemment abordés en éthique médicale et en bioéthique. Un de ces domaines est la métaphysique et la question de l'identité individuelle. Dans ce débat, deux positions s'opposent : celle voulant que nous soyons essentiellement des personnes et que nos états soient de nature psychologique (le point de vue psychologique ou néo-lockien), et l'autre, voulant que nous soyons essentiellement des animaux et que nos états soient biologiques (animalisme). Ces deux points de vue métaphysiques divergents - souvent matière à débat - ont différentes implications dans les débats éthiques concernant le début et la fin de vie, par exemple dans le cadre des directives anticipées, du statut moral d'un fœtus, et de la possibilité de prélever des organes pour la transplantation (voir par exemple, Shoemaker, 2010). La théorie de l'animalisme comme la théorie néo-lockienne de l'identité individuelle possèdent un attrait intuitif. Les théories psychologiques sont bien outillées pour expliquer, par exemple, pourquoi une transplantation entière du corps ne préserverait pas la vie. Les perspectives animalistes quant à elles, sont convaincantes parce qu'il est difficile en connaissant la nature et l'évolution de nier l'argument selon lequel nous sommes des animaux. Dans cet article, j'explore la possibilité de combiner ces deux arguments intuitifs. Je soutiens que nous sommes des animaux (suggérant que cette idée constitue l'attrait intuitif des théories animalistes de l'identité), mais je réfute l'idée animaliste voulant que ce fait détermine notre état. Une des principales problématiques entourant les perspectives psychologique et animaliste, est non pas nécessairement leurs implications pratiques mais plutôt que les deux théories possèdent un biais anthropocentrique. Le point de vue néo-lockien est anthropocentriquement biaisé (du moins dans sa forme traditionnelle) parce qu'il ne reconnaît pas suffisamment le fait que nous sommes des animaux. En effet, il n'y pas qu'une seule façon par laquelle l'être humain se distingue des autres animaux, lesquels partagent nos compétences de rationalisation et nos habiletés cognitives (peut-être que la combinaison de ces habiletés est unique, tout comme le sont les capacités et caractéristiques des autres espèces). Je soutiens qu'une théorie niant cet argument se trouve désavantagée. Afin de défendre cet argument, certains néo-lockiens ont avancé que nous sommes des animaux, non pas parce que nous sommes identiques à eux, mais plutôt parce que nous partageons notre matière avec eux (Shoemaker, 1984). Cette perspective est appelée « constitution view » et explique la relation de proximité entre nous et « notre animal » comme étant la même que celle entre une statue et le morceau de bronze qui la constitue. Cet argument que je soutiens, appuie la théorie néo-lockienne, mais ne semble pas résoudre le problème complètement. Comme Olsson (1997) l'a suggéré, cette perspective est problématique car elle semble suggérer que sur la chaise sur laquelle je suis assise, il y aurait en fait deux êtres, la personne et l'animal. Le biais anthropocentrique de l'animalisme est moins évident, mais il est tout de même présent. Les animalistes supposent que nous sommes essentiellement des animaux, ce qui constitue un avantage par rapport à la perspective néo-lockienne. Or, je propose que le biais anthropocentrique de la théorie animaliste réside dans le fait que ses défenseurs prennent le mot « animal » comme d'un concept sortal, prenant pour acquis que d'être un animal par nécessité détermine notre état de persistance. Je suggère que cette supposition est erronée, et - contrairement à Olson (1997) - je soutiens que le concept d'animal n'est pas moins problématique lorsqu'employé comme d'un concept sortal que le concept de personne. Il semble donc que la suggestion d'Olson repose également sur la perception anthropocentrique voulant que nous soyons des êtres différents du reste de la nature. Après avoir conclu qu'il se peut que nous soyons des animaux, tout en ayant l'état de persistance psychologique, j'explore la question des implications pratiques, et si oui ou non ces implications pratiques supportent mon hypothèse.
ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Ethics, Medicine and Public Health - Volume 3, Issue 2, April–June 2017, Pages 279-287
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