Sustainable development goals for global health: facilitating good governance in a complex environment

Increasing complexity is following in the wake of rampant globalization. Thus, the discussion about Sustainable Development Goals (SDGs) requires new thinking that departs from a critique of current policy tools in exploration of a complexity-friendly approach. This article argues that potential SDGs should: treat stakeholders, like states, business and civil society actors, as agents on different aggregate levels of networks; incorporate good governance processes that facilitate early involvement of relevant resources, as well as equitable participation, consultative processes, and regular policy and programme implementation reviews; anchor adoption and enforcement of such rules to democratic processes in accountable organizations; and include comprehensive systems evaluations, including procedural indicators. A global framework convention for health could be a suitable instrument for handling some of the challenges related to the governance of a complex environment. It could structure and legitimize government involvement, engage stakeholders, arrange deliberation and decision-making processes with due participation and regular policy review, and define minimum standards for health services. A monitoring scheme could ensure that agents in networks comply according to whole-systems targets, locally defined outcome indicators, and process indicators, thus resolving the paradox of government control vs. local policy space. A convention could thus exploit the energy created in the encounter between civil society, international organizations and national authorities.

RésuméLa complexité croissante est une conséquence de la mondialisation rampante. La discussion sur les objectifs du développement durable (ODD) exige donc de nouvelles idées qui s’écartent de la critique des outils politiques actuels dans l’exploration d’une approche adaptée à la complexité. Cet article avance que les ODD potentiels devraient : traiter les acteurs, tels que les États, les entreprises et la société civile, comme des agents à différents niveaux intégrés de réseaux ; inclure des procédures de bonne gouvernance qui facilitent la participation précoce de ressources pertinentes, ainsi que la participation équitable, les processus consultatifs et les études régulières de la mise en œuvre des programmes et des politiques ; ancrer l’adoption et l’application de ces règles sur les procédures démocratiques dans des organisations comptables de leurs actes ; et inclure des évaluations complètes des systèmes, notamment des indicateurs de procédures. Une convention cadre internationale pour la santé pourrait être l’instrument adéquat pour relever certains des défis liés à la gouvernance d’un environnement complexe. Elle pourrait structurer et légitimer la participation gouvernementale, associer les parties prenantes, organiser les processus de délibération et de prise de décision avec une participation appropriée et des analyses régulières des politiques, et définir des normes minimales pour les services de santé. Un plan de suivi pourrait veiller à ce que les agents dans les réseaux agissent conformément à des objectifs systémiques, des indicateurs de résultats définis localement et des indicateurs de processus, ce qui résoudrait le paradoxe du contrôle gouvernemental par opposition à l’espace politique local. Une convention pourrait ainsi exploiter l’énergie créée par la rencontre entre la société civile, les organisations internationales et les autorités nationales.

ResumenTras una globalización desenfrenada, la situación es cada vez más compleja. Por lo tanto, la discusión sobre los Objetivos de Desarrollo Sostenible (ODS) requiere una nueva forma de pensar que se aleje de una crítica de las herramientas actuales de políticas para explorar una estrategia que abrace la complejidad. En este artículo se arguye que los posibles ODS deberían: tratar a las partes interesadas, tales como Estados, empresarios y actores de la sociedad civil, como agentes en diferentes niveles agregados de redes; incorporar procesos de buena gobernanza que faciliten la participación temprana de recursos pertinentes, así como participación equitativa, procesos consultivos y revisiones periódicas de la aplicación de políticas y programas; anclar la adopción de dichas reglas en los procesos democráticos de organizaciones responsables e imponer su cumplimiento; e incluir evaluaciones integrales de sistemas, que incluyan indicadores de procedimientos. Una convención del marco mundial para la salud podría ser un instrumento adecuado para abordar algunos de los retos relacionados con la gobernanza de un ambiente complejo. Podría estructurar y legitimar la participación del gobierno, incluir a las partes interesadas, coordinar procesos de deliberación y de toma de decisiones con la debida participación y revisión periódica de políticas, y definir los niveles mínimos para los servicios de salud. Un esquema de monitoreo podría asegurar que los agentes de las redes cumplan acorde a las metas de sistemas completos, indicadores de resultados definidos a nivel local e indicadores de procesos, y así resolver la paradoja de control gubernamental contra espacio local de políticas. Por lo tanto, una convención podría aprovechar la energía creada en el encuentro entre la sociedad civil, organizaciones internacionales y autoridades nacionales.