An innovative approach to measuring maternal mortality at the community level in low-resource settings using mid-level providers: a feasibility study in Tigray, Ethiopia

This paper proposes a new, community-based approach to the measurement of maternal mortality, and presents results from a feasibility study in 2010–11 of that approach in rural Tigray, Ethiopia. The study was implemented in three health posts and one health centre with a total catchment area of approximately 22,000 people. Priests, traditional birth attendants and community-based reproductive health agents were responsible for locating and reporting all births and deaths in their areas and assisted mid-level providers in locating key informants for verbal autopsy. Community-based health workers were trained to report all births and deaths to the local health post, where vital registries were kept. Once a month, each health post compiled a list of all deaths of women aged 12–49, which were registered in government logbooks. Nurses and nurse-midwives were trained to administer verbal autopsies on these deaths, and assign primary cause of death using WHO ICD-10 classifications. The study drew on the theory of task-shifting, shifting the task of cause-of-death attribution from physicians to mid-level providers. It aimed to build a sustainable methodology for maximizing existing local health care infrastructure and human capacity, leading to community-based solutions to improve maternal health. While the approach has not yet been implemented outside the initial study area, the results are promising as regards its feasibility.

RésuméCet article propose une nouvelle méthode à assise communautaire de mesure de la mortalité maternelle, et présente les résultats d'une étude de faisabilité de cette méthode menée en 2010–11 dans le Tigray rural, Éthiopie. L'étude s'est déroulée dans trois dispensaires et un centre de santé avec une zone de desserte totale d'environ 22 000 personnes. Des prêtres, des accoucheuses traditionnelles et des agents de santé génésique communautaires recensaient et déclaraient les naissances et les décès dans leur zone et aidaient les prestataires de niveau intermédiaire à trouver les informateurs clés pour l'autopsie verbale. Les agents de santé communautaires ont été formés au signalement des naissances et décès au dispensaire local, où se trouvaient les registres d'état civil. Une fois par mois, chaque dispensaire établissait une liste des décès de femmes âgées de 12 à 49 ans, qui étaient portés sur les registres administratifs. Des infirmières et des sages-femmes ont été formées à gérer les autopsies verbales et à assigner la cause primaire de ces décès à l'aide des classifications CIM-10 de l'OMS. L'étude était fondée sur le principe de la délégation de tâches, en transférant la responsabilité de l'attribution de la cause du décès des médecins aux prestataires de niveau intermédiaire. Elle visait à élaborer une méthodologie durable pour tirer le meilleur parti des infrastructures sanitaires locales et des capacités humaines existantes afin de trouver des solutions à assise communautaire améliorant la santé maternelle. Si cette méthode n'a pas encore été appliquée en dehors de la zone initiale, elle a obtenu des résultats prometteurs du point de vue de la faisabilité.

ResumenEn este artículo se propone una nueva estrategia comunitaria para medir la mortalidad materna y se presentan los resultados de un estudio de la viabilidad de esa estrategia, realizado en 2010–11, en las zonas rurales de Tigray, en Etiopía. El estudio se llevó a cabo en tres puestos de salud y un centro de salud, con una zona total de captación de aproximadamente 22,000 personas. Curas, parteras tradicionales y agentes comunitarios de la salud reproductiva fueron responsables de localizar y reportar todos los nacimientos y las muertes en sus zonas y ayudaron a profesionales de la salud de nivel intermedio a localizar informantes clave para autopsias verbales. Los trabajadores comunitarios de la salud fueron capacitados para reportar todos los nacimientos y las muertes al puesto de salud local, donde se mantenían los registros vitales. Una vez al mes, cada puesto de salud recopilaba una lista de todas las muertes de mujeres de 12 a 49 años de edad, las cuales eran anotadas en los libros de registros gubernamentales. Las enfermeras y enfermeras obstétricas fueron capacitadas para administrar autopsias verbales de estas muertes y asignar la principal causa de muerte según las clasificaciones CIE-10 de la OMS. El estudio se basó en la teoría de reasignación de tareas, para reasignar a profesionales de la salud de nivel intermedio la tarea de atribución de la causa de muerte antes asignada a profesionales médicos. El objetivo fue crear una metodología sostenible para maximizar la infraestructura de servicios de salud y la capacidad humana, con el fin de producir soluciones comunitarias para mejorar la salud materna. Aunque la estrategia aún no ha sido aplicada fuera de la región inicial del estudio, los resultados con relación a su viabilidad son prometedores.