کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
1097649 | 1487638 | 2016 | 9 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméEn 2001, le rapport de l’Institute of Medicine, « the Quality Chasm », a fixé six objectifs pour des soins de qualité. L’économie semble occuper une place de plus en plus significative dans une médecine qui se veut centrée sur le patient, sûre, efficace, efficiente, à temps et équitable. L’article relève d’abord les valeurs « économiques » par rapport aux objectifs de la qualité de l’IOM. Il révèle ensuite les particularités de la médecine « postmoderniste » de nos jours et la réponse de l’économiste à un système de soins qui peut être de plus en plus attrayant mais aussi de plus en plus dangereux. La perspective économique ne peut donc se limiter à une simple équation d’équilibre budgétaire. L’économiste devient un acteur qui évite le chaos et qui trouve un consensus des différentes parties prenantes à intérêts souvent imprédictibles. Il cherche à éviter le gaspillage et à promouvoir la pertinence des soins dans un environnement de plus en plus complexe et peu linéaire. Il suit une structure cohérente connue par la chaîne d’effet favorable à l’amélioration de la qualité où le microsystème, cette unité contributrice des soins, devient primordial pour délivrer une qualité supérieure que celle produite par le macrosystème de soins. La créativité, la vitalité, le leadership de chaque microsystème contribuent à corriger et améliorer la prise en charge des malades les plus éligibles. Son intelligence et sa veille permettent de repérer les besoins spécifiques et de les anticiper. Le soutien et la reconnaissance des décideurs (macrosystème) de l’importance des microsystèmes sont cruciaux. La mission du macrosystème évolue ainsi en facilitateur de cette approche organisationnelle, de plus en plus répandue par les réformes et par la régulation du système de soins.
SummaryIn 2001, the “Quality Chasm” report of the Institute of Medicine (IOM) defines six aims for quality in healthcare. The economy seems to occupy an increasingly significant place in a medicine that supposed be safe, effective, patient-centered, timely, efficient and equitable. The article notes first the “economic” values regarding the mentioned quality goals defined by the IOM. It then reveals the specificities of current “postmodernist” medicine and the economist's response to healthcare system that may be more attractive but also more hazardous. The economic outlook cannot be limited to a simple budget balancing equation. The economist is an actor who increasingly fight against chaos and find a consensus of the various stakeholders and their unpredictable interests. It seeks to avoid waste and to promote the healthcare appropriateness in an increasingly no linear–complex environment. It follows the “chain of effect in improving health care quality” that shows the chain of effect and highlights the pivotal role that is played by the microsystems of care delivery. These smaller systems produce quality, safety, and cost outcomes at the front line of care; and ultimately the outcomes of the macrosystems can be no better than the microsystems of which it is composed. Creativity, vitality, leadership of each microsystem correct and improve the healthcare management of the most eligible patients. Its intelligence and its monitoring are used to identify specific needs and to anticipate them. Support and recognition of policymakers (macrosystem) of the microsystem action are crucial. Their missions evolve as facilitators this organizational approach (front line teams) increasingly promoted by reforms and healthcare system regulation.
Journal: Ethics, Medicine and Public Health - Volume 2, Issue 2, April–June 2016, Pages 310–318