کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3022129 | 1182391 | 2010 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméJusqu’à une date récente, l’irréversibilité de toute lésion cérébrale chez l’homme adulte était établie de manière dogmatique. Cependant, l’amélioration spontanée des déficits moteurs et cognitifs observée dans les semaines qui suivent un accident vasculaire cérébral (AVC) chez l’homme adulte, révèle l’existence d’une plasticité cérébrale mettant en jeu une réorganisation des réseaux neuronaux postlésionnelle. Face à la prévalence importante des AVC dans les pays industrialisés et le peu de ressources thérapeutiques, la compréhension des phénomènes de plasticité cérébrale sont devenus un enjeu important et ont permis le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques. Ainsi, la « contrainte induite » et la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr) sont basées sur les conséquences locales mais également à distance des lésions cérébrales focales. La thérapie cellulaire est fondée sur la capacité de cellules souches à acquérir en milieu hypoxique le phénotype des cellules de l’organe receveur mais surtout de synthétiser in situ des cytokines qui vont permettre de favoriser les mécanismes de réparation endogène spontanée. Ces phénomènes, actifs plusieurs semaines après l’AVC, pourraient permettre d’envisager un traitement séquentiel comprenant un traitement thrombolytique, puis une transplantation de cellules souches puis une SMTr, puis la contrainte induite, dont les modalités restent à définir par des essais cliniques de plus large échelle.
It has long been believed that cerebral lesions were irreversible in the adult human brain. However, the spontaneous improvement in functional outcome observed in the following weeks after cerebral ischemia suggests plasticity phenomenons involving postischemic neuronal network reorganization. Regarding the large prevalence of stroke in industrialized countries, and the few available treatments, the understanding of cerebral plasticity has become an important issue but also a potential source of new therapeutic approaches in stroke. Thus, “constraint induced therapy” and repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS) are based on the concept of local but also remote consequences of the ischemic focal lesion. Cell-therapy is based on the capacity of stem cells to respond to hypoxic signals and adapt their phenotype to the host organ, but above all to release cytokines locally and boost endogeneous repair mechanisms. We could consider to perform in the future a sequential treatment with fibrinolysis, stem cell therapy, repetitive transcranial magnetic stimulation and constraint-induced therapy in the same patient.
Journal: La Revue de Médecine Interne - Volume 31, Issue 7, July 2010, Pages 486–492