کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
3022145 | 1182391 | 2010 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIl y a plus de dix ans, l’hypothèse selon laquelle les cellules fœtales, persistant chez la mère après la grossesse, pourraient avoir une « réaction contre leur hôte » ou réaction « auto/allo »-immune a été émise. La mise en évidence de quantités élevées de microchimérisme (Mc) fœtal chez les femmes atteintes de sclérodermie systémique (ScS), comparées à des sujets sains, a conforté cette hypothèse. Depuis, de nombreuses études ont analysé et quantifié le Mc dans la ScS et dans d’autres maladies mais les résultats ont été quelquefois contradictoires. Plusieurs explications à ces divergences sont proposées dans cette revue. Ces dix années de recherche ont permis de comprendre qu’une cellule microchimérique est capable du pire et du meilleur selon des facteurs spécifiques (environnementaux, génétiques…). Le retour à un phénotype non agressif semble possible et donne un espoir thérapeutique.
More than ten years ago, the hypothesis that foetal microchimerism (Mc), arising from pregnancy, may have a reaction against the host, or “auto/allo”-immune reaction, has been proposed. More frequent and quantitatively larger foetal Mc found in blood from women with systemic sclerosis (SSc), compared to matched healthy women, argued this hypothesis. Since, Mc has been investigated in SSc and many diseases; however, results were often contradictory. Several explanations are discussed in the current review to understand the controversy and reveal interesting points. Ten years of research allowed to understand that a microchimeric cell is capable of the worst as well as the best depending upon specific factors (environmental, genetics…). Reversion to a non-aggressive phenotype seems possible and gives therapeutic hope.
Journal: La Revue de Médecine Interne - Volume 31, Issue 7, July 2010, Pages 523–529