کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3022600 | 1182408 | 2012 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLa clinique du traumatisme psychique intéresse toutes les spécialités médicales. Du fait de déterminants psychopathologiques qui structurent le trauma et bien que pathognomonique de l’état de stress post-traumatique (ESPT), le syndrome de répétition traumatique est rarement mis en avant par le patient psychotraumatisé dans son contact avec le système de soins. L’adresse au corps médical s’exprime par des symptômes somatiques ou des comorbidités psychiatriques. Les problématiques addictives et suicidaires de même que les somatisations et les douleurs physiques sont les modes de contacts les plus classiques avec le système de soins. En lien avec l’évolution des techniques d’investigation, les guerres modernes ont mis en évidence d’autres dimensions dissociatives et psychotiques des répercussions psycho- et crâniotraumatiques. Ces différentes formes cliniques d’ESPT peuvent bénéficier d’une prise en charge pharmacologique spécifique en fonction de la dysrégulation prépondérante du système de neuromodulation monoaminergique incriminé.
All medical specialities are interested in the clinical aspects of psychological trauma. Due to psychopathological determinants which structure the trauma, although pathognomonic of posttraumatic stress disorder, flashbacks are rarely highlighted by the psychotraumatised patient in their contact with the health care system. Contact with the medical profession is expressed by somatic symptoms or psychiatric comorbidities. Addictive and suicidal problems, as well as somatisations and physical pain, are more traditional methods of contact with the health care system. In relation to the evolution of investigative techniques, modern wars have highlighted other dissociative and psychotic dimensions of the psycho- and craniatraumatic repercussions. These different clinical forms of posttraumatic stress disorder can receive a specific pharmacological treatment according to the predominant impairment of the incriminated monoaminergic neuromodulatory system.
Journal: La Revue de Médecine Interne - Volume 33, Issue 12, December 2012, Pages 703–708